Les stratégies nucléaires et ses conséquences durant la Guerre Froide

Thèmes abordés

Doctrines nucléaires américaines, armement, stratégie nucléaire soviétique, prolifération de l'arme nucléaire, guerre froide

Résumé du document

En novembre 1952, Dwight Eisenhower sera élu président des Etats-Unis avec 55% des voix.
Eisenhower va faire une révision en profondeur (le new-look) de la doctrine militaire américaine qui est basée sur une réduction des forces conventionnelles mais également renforcer l'arsenal nucléaire des Etats-Unis.
Tout cela a pour but de réduire les dépenses militaires afin de renforcer leur capacité de dissuasion nucléaire.
Concernant l'utilisation de l'armée nucléaire, Eisenhower va théoriser la doctrine des représailles massives.
Cette théorie autorise les Etats-Unis à utiliser le feu nucléaire dans le cas ou leurs intérêts seraient mis en danger par les Soviétiques.
Le secrétaire d'état de l'époque John Foster Dulles ajoute même qu'ils sont prêts à aller jusqu'au « bord du gouffre de la guerre nucléaire » afin d'empêcher l'expansionnisme Soviétique vers l'Europe de l'Ouest.

Extraits

[...] L'arrivée au pouvoir de Gorbatchev en 1986, va redéfinir à nouveau la politique nucléaire de l'Union Soviétique, avec une remise en cause de la doctrine officielle de la dissuasion. Dans son discours lors de sa visite à paris en 1985, il affirme que La peur d'un châtiment insupportable reste pour l'instant ce qui empêche la guerre cependant, tout le monde comprend qu'une paix durable ne saurait reposer sur la seule peur. Il s'agit donc de savoir où chercher une alternative à la peur ou bien, pour reprendre le langage militaire, à la dissuasion p76 boniface. [...]

[...] Les stratégies nucléaires et ses conséquences durant la Guerre Froide les stratégies nucléaires et ses conséquences durant la Guerre Froide les doctrines nucléaires Américaines La doctrine de représailles massives (1954) En novembre 1952 Dwight Eisenhower sera élu président des Etats-Unis avec 55% des voix. Eisenhower va faire une révision en profondeur (le new-look) de la doctrine militaire américaine qui est basée sur une réduction des forces conventionnelles mais également renforcer l'arsenal nucléaire des Etats- Unis. Tout cela a pour but de réduire les dépenses militaires afin de renforcer leur capacité de dissuasion nucléaire. [...]

[...] L'initiative de l'élaboration du traité de non-prolifération d'armes nucléaires fut prise par les Etats-Unis et l'Union Soviétique et entre en vigueur en 1970. On entend par TNP, l'usage de moyens politiques, économiques et diplomatiques afin de prévenir la prolifération d'armes nucléaires 377 La politique étrangère américaine après la guerre froide et les défis asymétriques Par Tanguy Struye de Swielande Au début des années 70, les deux superpuissances réalisent que la course aux armements quelle menaient était dangereuse et ruineuse. Ainsi, les négociations SALT (strategic arms limitations talk) entamée en 1969, vont aboutirent en 1972 à la conclusion d'un traité. [...]

[...] Les négociations sur la limitation des moyens armés entre les deux grands va se poursuivre donnant lieu en 1979 par la signature du traitre SALT 2 par Jimmy Carter Ce traité va apporter en plus une limitation à la fois quantitative et qualitative par rapport à SALT 1. En d'autre terme, ce traité prévoyait un plafond de 2250 missiles pour chaque puissances, avec des règles plus sévères quant au nombre d'ogives nucléaires transportées boniface p 106. Le traité SALT II n'entra jamais en vigueur. En opposition de l'invasion soviétique de l'Afghanistan, le président américain Jimmy Carter retira le traité lors des discussions de ratification dans le Sénat américain. [...]

[...] P.51 la doctrine de riposte graduée (1961) Lors du début du mandat du président américain Kennedy en 1960, la stratégie militaire des états unis va changer et ainsi remplacer la doctrine d'Eisenhower et Dulles de représailles massives par la doctrine dite de riposte graduée qu'on appelle également la doctrine Mac Namara, qui est à l'époque secrétaire de la défense. Celle-ci implique à proportionner la riposte à la menace et l'enjeu, concerne aussi bien l'éventualité d'une guerre conventionnelle qu'un conflit atomique. L'indispensable de la géopolitique Sophie Chautard .p283. [...]