Stratégies de la collaboration, régime de Vichy, Seconde Guerre mondiale, collaboration d'Etat, Hitler, Pétain
La ligne de démarcation et le découpage du territoire rendent difficiles le retour des pop. De plus, les frais d'occupation sont exorbitants (coût d'entretien des troupes est de 400 millions de francs/jour jusqu'en 1941 puis 300 millions jusqu'en nov 1942, et 500 millions après). Les All imposent aussi un tx de change de 20F pr un reichsmark (au lieu de 12F). Enfin, les prisonniers de guerre sont un moyen de pression et une monnaie d'échange.
[...] Pétain annonce publiquement qu'il souhaite une paix tte nouvelle de collaboration (11 oct 1940). Les entretiens de Montoire Hitler rencontre Laval le 22 oct 1940 puis Pétain le 24 oct ds la gare de Montoire (photo de la poignée de main illustre un tournant sur le plan symbolique). La France obtient d'illusoires avantages éco, notamment la signature d'un accord de clearing (14 nov 1940) qui s'avère au final désastreux pr les finances publiques, l'All n'ayant jamais réglé le solde débiteur. La France devient la puissance protectrice de ses propres prisonniers de guerre ! [...]
[...] Les stratégies de la collaboration sous le régime de Vichy I. Les objectifs Atténuer les effets de l'armistice La ligne de démarcation et le découpage du territoire rendent difficiles le retour des pop. De plus, les frais d'occupation sont exorbitants (coût d'entretien des troupes est de 400 millions de francs/ jour jusqu'en 1941 puis 300 millions jusqu'en nov 1942, et 500 millions après). Les All imposent aussi un tx de change de 20F pr un reichsmark (au lieu de 12F). [...]
[...] collaboration aboutit à la libération ou congés de captivités mais n'empêche pas une mortalité élevée. En revanche, l'All ne parvient pas à entraîner la France ds une cobélligérance contre la GB et Vichy n'obtient pas l'amorce du Tté de paix. Le 13 déc 1940 : Pétain renvoie Laval. Pdt plusieurs mois, le contact est rompu. Darlan et les Protocoles de Paris Né en 1881, ministre de la Marine de 1925 à 1933 presque sans interruption, proche du radicalisme, il bascule ds le camp de l'armistice en juin 1940. [...]
[...] On parle après coup de collaboration d'Etat pr la distinguer de la collaboration idéologique des mouvements collaborationnistes. Les partisans du régime ont argué après 1944 que le mot collaboration figurait ds l'armistice, et donc que cette pôl avait été imposée au gouv fr. Pr réussir son œuvre de redressement, le régime doit obtenir une marge de manœuvre que seule une collaboration acceptée par l'All peut lui procurer. La France dispose de qq atouts malgré la défaite : une zone libre, le maintien d'une reconnaissance internationale, un territoire impérial (avec zones stratégiques en Afrique du Nord et une flotte puissante. A partir d'août 1940, l'All contrôle ttes les lois fr avant leur parution au Journal officiel ! [...]
[...] Ces deux dernières sections st en contact avec les ministères et organismes de Vichy ! climat de cohabitation permanente. L'ambassade d'All à Paris, dirigée par Otto Abetz est, au moins jusqu'en 1942, l'autre grand lieu où s'organise le pv en France occupée. Elle dépend du ministère des Affaires étrangères du Reich, mais rend des comptes à Hitler. Abetz joue un rôle essentiel dans la mise en place d'une collaboration pôl car il pense que c'est un moyen sûr de faire de la France un Etat satellite ! [...]
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