Stabilité rurale, France, XXe siècle, crise des campagnes, hommes de la terre, ouverture des campagnes, concurrence internationale
Difficultés liées à l'arrivée des pays neufs sur le marché. L'hectolitre de blé passe de 22 francs en 1882 à 15 francs en 1896. De même pour l'élevage ovin et les laines d'Australie et d'Argentine. Le ver à soie subit la concurrence asiatique, les oléagineux affrontent les huiles méditerranéennes et l'arachide africaine. Garance : concurrence des colorants artificiels allemands.
[...] Patronage paternaliste et notabilité à l'échelle locale des grands propriétaires. Stabilité de la petite et moyenne propriété : Fin XIXe, les petites représentent 76% des exploitations et 23% de la superficie. Les moyennes propriétés font 20% des exploitations et 30% de la superficie. Le faire-valoir direct domine des exploitations), surface moyenne très faible (4,37 hectares). Les petits exploitants sont nombreux dans le Midi. Métayage dans l'Ouest, le Sud-Ouest et le Midi des domaines et 11% de la surface. La situation se tend quand le propriétaire cherche à moderniser. [...]
[...] Service militaire : apprentissage de la contraception. Crise économique incite à réduire les naissances. Amplifie un mouvement de déclin antérieur. Paysans en ascension sociale : comportement malthusien pour ne pas diviser l'héritage. Volonté de maintenir un statut social amélioré pour la descendance. Départ des jeunes. Baisse de la natalité facteurs). (Quelques exceptions : Armorique, Centre, Nord-est). Hygiène médiocre La typhoïde se maintient, la tuberculose progresse. L'encadrement médical est insuffisant. Dans quelques villages des Alpes Maritimes, des familles de lépreux se transmettent le mal sans avoir cherché à consulter un praticien Propagation de l'alcoolisme, lié à la distillation des fruits des exploitants est bouilleur de cru). [...]
[...] L'industrie attire des paysans, parfois à domicile. Constitution d'une petite bourgeoisie de fonctionnaires, percepteurs, détenteurs de savoir tournée vers le Parti radical et ses comités locaux défendant les petits C. L'ouverture des campagnes 1. Les facteurs d'évolution : désenclavement physique et intellectuel Extension des moyens de communication : Augmentation des voies ferrées ( km en en 1913), des chemins vicinaux ( km en en 1911). Le train relie ville et campagne. Diffusion de la bicyclette, contacts intercommunaux renforcés. Début de l'automobile. [...]
[...] Les parents la voient comme un moyen d'ascension sociale. L'échange de nouvelles par lettres et cartes devient commun. La presse pénètre dans les campagnes. Le service militaire, obligatoire depuis 1889, coupe les jeunes de leur famille. On y fait de nouvelles expériences : discipline, contacts avec d'autres milieux, nourriture diversifiée, distractions urbaines Prélude à la modernité Diversité dans l'habitat : on trouve encore des maisons médiocres. Mais dès que les revenus le permettent, les ruraux font construire en neuf. Agrandissement, surélévation, aménagement de chambres multiples. [...]
[...] Le sol perd un tiers de sa valeur. Progression des friches. Les producteurs demandent l'aide de l'État : Méline leur répond en faisant adopter les taxes Méline La recherche de solutions : élevage, modernisation, exportation nationale Hausse du prix de la viande è hausse de la part de l'élevage donc des cultures fourragères et des prairies. Surtout dans les régions ouvertes au progrès (Nord et centre du BP) : variétés de froment à gros rendement, élevage en stabulation. Engrais et machines. [...]
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