cours portant sur l'éducation et élites politiques, l'émergence des partis politiques, de la vie politique et intellectuelle dans les années 1930 au Maghreb.
[...] En 1911, le gouvernement colonial veut rendre le cimetière Jellaz musulman de le rendre municipal. Les musulmans voient ça comme une tentative de contrôle et d'expropriation, et on a des soulèvements. Le journal « le tunisien » est suspendu, beaucoup de jeunes sont arrêtés, et un des chefs est condamné à l'exil. En Algérie, un mouvement du même type naît en 1910, des jeunes membres de l'élite lettrée font partie. Les « vieux turbans » s'opposent à tout ce qu'ils considèrent comme innovation vis-à-vis de l'islam. [...]
[...] La scolarisation était qd mm faible, mais qui a formé une élite. On a une minorité de femmes, dont le but de les scolariser, est de former des épouses pour les hommes qui sont allés à l'école, et avec une idée qu'elles diffuseront le progrès dans les familles. Les mouvements des « jeunes » Ces mouvements datent de 1890-1900. L'expression « jeune » vient de la presse libérale européenne, car c'est surtout des étudiants qui s'inspirent des évènements turcs (qui publient un manifeste en 1867, qui s'opposent au régime autoritaire turc, et vont déclencher une révolution en Turquie). [...]
[...] Leur but est que les Tunisiens puissent accéder aux mêmes fonctions et avoir les mêmes salaires que les français. Certains dirigeants vont se faire arrêter, et le Bey est favorable à ce parti politique. Le protectorat essaye de répondre à leurs revendications et crée un grand conseil dans lequel il y a une section tunisienne. Mais ce conseil n'a pas de pouvoir politique. C'est un parti d'élites éloigné des masses tunisiennes. En 1924, va être crée la CGTT et le fondateur est Mohamed Ali, et sera réprimé en 1925. [...]
[...] Beaucoup de personnes sont favorables à l'assimilation. Ce qui est demandé, est de devenir français entièrement, mais de pouvoir conserver le statut religieux. De l'autre côté, on aux les oulémas qui sont contre l'assimilation en tête avec le Cheikh Ben Badis, qui va proposer un congrès musulman. En métropole, c'est le front populaire qui dirige, et le congrès musulman espère que le front populaire serait favorable, et essayer de trouver un compromis pour présenter des réformes. Parmi les hommes du congrès, on a les communistes, et ensemble réussissent à présenter une charte de revendication. [...]
[...] Lui et ces amis ont formés l'association des « anciens ». Ils publient le journal « le Tunisien » en français, mais qui se double en arabe dès 1909. Leur but est de prolonger les projets des Tanzimat. Ils ne demandent pas la fin du protectorat. On retrouve les thèmes sur lesquelles ils insistent, l'instruction et veulent ouvrir des facilités d'accès à l'administration et instaurer la protection de la propriété foncière. Ils sont attachés au Panislamisme (développement d'une grande nation musulmane). [...]
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