États-Unis, immigration, travail, Jefferson, quotas
Les États-Unis sont connus pour être un pays d'immigrés. Il y eut de nombreuses vagues d'immigration :
•milieu 19ème : irlandais.
•fin 19ème-milieu 20ème : slaves, italiens du sud, juifs d'Europe centrale.
•aujourd'hui : Amérique latine, caraïbes.
A chaque nouvelle vague, les précédents se sentent menacés (marché du travail…). Jefferson disait que les immigrés risquaient de mettre en péril l'Amérique.
On chercha longtemps à mettre en place une sélection (pas d'étrangers jugés dangereux, malveillants vis-à-vis du gouvernement, pas de prostituées…). Puis, les américains ont établi des quotas par nationalité (système aboli en 1965).
Aujourd'hui il y a un plafond mondial à ne pas dépasser. Il est d'à peu près 700 000 personnes par an et il se fait selon de critères : regroupement familial, politique de l'emploi, et grande loterie).
[...] La Cour suprême, elle aussi, commence à se prononcer contre). Le poids de la religion Il y a une corrélation entre l'appartenance à une religion et la position dans la hiérarchie sociale. Les différentes églises constituent des groupes de pressions. La relation entre l'État et les églises est ambiguë. Aujourd'hui, il y a entre 60 et des Américains qui pratiquent régulièrement une religion (il n'y en a que 10 à en Europe). La majorité sont protestants, suivis par les catholiques, et le reste se répartit entre les autres religions. [...]
[...] Mais, aux États- Unis, les inégalités sociales ne sont pas toujours perçues comme telles. la question des minorités Une minorité est un groupe de personnes qui partage certaines caractéristiques physiques ou culturelles et qui, à cause d'elles, est considéré comme distincte de la population à partir du moment où ces personnes sont sous-représentées. les africains-américains de la population des États-Unis mais seulement des élus). La constitution, dans sa version originelle, n'accordait pas le droit de vote aux esclaves et considérait qu'un africain-américain = 3/5ème d'un blanc. [...]
[...] La société américaine et ses clivages Melting pot et rêve américain : entre mythe et réalité Les États-Unis sont connus pour être un pays d'immigrés. Il y eut de nombreuses vagues d'immigration : milieu 19ème : irlandais fin 19ème-milieu 20ème : slaves + italiens du sud + juifs d'Europe centrale aujourd'hui : Amérique latine, caraïbes A chaque nouvelle vague, les précédents se sentent menacés (marché du travail Jefferson disait que les immigrés risquaient de mettre en péril l'Amérique. On chercha longtemps à mettre en place une sélection (pas d'étrangers jugés dangereux, malveillants vis-à-vis du gouvernement, pas de prostituées .). [...]
[...] L'État américain et neutre. La religion joue un rôle central dans la société, et notamment lors des élections. Tocqueville avait déjà perçu ça. Cette confusion persiste aujourd'hui : serment sur la bible du nouveau président ; formule que Dieu vous bénisse et bénisse l'Amérique ; In God we trust sur la monnaie. Ces 20 dernières années, il y a eu une expansion du fondamentalisme protestant : ces mouvements recherchent à rassembler la majorité silencieuse des chrétiens pour peser sur la législation. [...]
[...] Un blanc recalé avait porté plainte sur la base du principe d'égalité devant la loi. La Cour a statué : il n'était pas inconstitutionnel de tenir compte de l'origine ethnique d'une personne ; il est possible, à qualification égale, de préférer une personne issue des minorités mais il est exclu d'établir des quotas. M. Bekke a eu gain de cause. L'affirmative action a eu des effets différents : - aspects positifs : émergence d'une élite au sein des minorités - aspects négatifs : renforcement des identités ethniques, communautarisation de la société américaine. [...]
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