Le mouvement ouvrier allemand est représenté par les syndicats et les partis socialistes puis communistes. L'expression « mouvement ouvrier » désigne les institutions où se retrouvent les travailleurs et ceux qui militent à leurs côtés. Ce mouvement ouvrier allemand a été traversé par l'affrontement entre les courants réformistes et révolutionnaires. Par ailleurs, il a été confronté à des contextes successifs très différents : l'Empire, la République de Weimar, le nazisme puis, après la guerre, la division entre 2 Allemagnes et enfin, la réunification.
[...] Socialistes opposés aux communistes dans l'Allemagne de Weimar (1919- 1933) La République de Weimar qui est né en janvier 1919 est une démocratie parlementaire. Le Parti Social-Démocrate (SPD) est le principal parti du gouvernement Il est attaqué par les nationalistes de la droite qui lui reproche la signature du Traité de Versailles. Mais il est aussi attaqué sur sa gauche par le KPD qui adhère à la 3e internationale fondée à Moscou par des communistes soviétiques. Le KPD reproche au SPD d'avoir réprimé les spartakistes. [...]
[...] La puissance de ce mouvement syndicaliste se reflète par l'importance des grèves menées et remportées par les salariés. Ce mouvement ouvrier est très tôt marqué par des divisions En 1891, le Congrès d'Erfurt accentue l'opposition entre les 2 tendances : la 1re tendance qui est la tendance réformiste se renforce et est majoritaire. Puis la tendance révolutionnaire qui est minoritaire, mais active (dirigée par Rosa Luxembourg). Cette tendance reste favorable à un renversement du capitalisme. En 1914, la guerre éclate. [...]
[...] La 1re guerre mondiale accentue ces divisions. Le SPD se rallie à l'Union Sacrée (gouvernement d'union nationale). Il vote les crédits de guerre. Ils sont sur des positions internationalistes. II/La crise du mouvement ouvrier et ses conséquences (1918-1945) L'opposition entre les 2 tendances passe du terrain idéologique au terrain politique de l'affrontement. Le contexte révolutionnaire de 1918 conduit à la scission du mouvement ouvrier En 1918, une révolution éclate en Allemagne. Les révolutionnaires prennent la révolution russe/bolchevique comme modèle. Guillaume II abdique. [...]
[...] Socialistes et communistes sont également réprimés par le nazisme Hitler supprime les partis de gauche et les syndicats. L'incendie du Reichstag en février 1933 est un prétexte pour Hitler pour interdire le KPD. Puisque le SPD refuse de voter les pleins pouvoirs à Hitler, il entraîne l'interdiction du SPD. Enfin, les syndicats sont interdits. Les nazis mettent en place de nouvelles structures pour encadrer le mouvement ouvrier (création de corporations regroupant patrons et ouvriers). La grève est aussi interdite. Le mouvement ouvrier a donc été détruit par le régime. [...]
[...] Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875 Le mouvement ouvrier allemand est représenté par les syndicats et les partis socialistes puis communistes. L'expression mouvement ouvrier désigne les institutions où se retrouvent les travailleurs et ceux qui militent à leurs côtés. Ce mouvement ouvrier allemand a été traversé par l'affrontement entre les courants réformistes et révolutionnaires. Par ailleurs, il a été confronté à des contextes successifs très différents : l'Empire, la République de Weimar, le nazisme puis, après la guerre, la division entre 2 Allemagnes et enfin, la réunification. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture