Il ne faut pas oublier que la France a été occupée pendant 4 ans, elle a été une colonie de l'Allemagne, elle s'est vu imposer tous les rapports inégaux. Cela comprend le partage de la France en deux zones (occupée et non occupée).
Dans la zone occupée, tous les frais de stationnement de l'armée Allemande sont à la charge de la France. Tout ce qui est nécessaire pour l'entretien des soldats Allemands sont à la charge du gouvernement Français (pillage). L'Alsace et la Lorraine deviennent territoire allemand et tout le nord de la France est classé zone interdite (administrativement rattachée à la Belgique).
[...] En effet, avant la guerre il y avait un surpeuplement. ( des immeubles du Havre ont été détruits) Les moyens de communications sont également touchés : * chemin de fer coupés aux point faible : point de triage, tunnel ; 2/3 des wagons de marchandises sont inutilisable et des wagons de voyageurs * une grande partie du parc automobile a été soit détruit, occupé par les Allemands ou se sont détruits sur place. * De paris au Havre plus aucun pont n'est fonctionnel, il en est de même pour la Loire * Seuls deux port sont restés indemnes (Bordeaux et Cherbourg). [...]
[...] Ainsi la France va bénéficier de la loi de prêt bail qui autorisait le gouvernement américain à fournir des marchandises pour une partie sous forme de don et l'autre sous forme de prêt à taux avantageux. Cela était valable s'ils considéraient que leur sécurité dépendait de la sécurité de la France. Elle obtient 2,5 millions $ en valeur. Mais en 46, le problème revenir L'évaluation de la situation monétaire l'indice de cette dégradation est l'évolution des prix. En effet, quand le franc se déprécie les marchandises se valorisent à l'inverse. L'évolution des prix traduit donc la dégradation de la monnaie. Entre 1938 et 1944, les prix de gros ont été multipliés par 2,5. [...]
[...] Il y a un excédent de billet en circulation dans le pays. Entre 39 et 44 la masse monétaire a été multipliée par 4,8. Les des billets en circulation sont considéré comme excédentaires. L'évidence est la reconstruction : comment reconstruire ? Avec qui régler les comptes ? [...]
[...] * Dépendance et inflation Il faut donc trouver des compléments ailleurs alors que l'Europe n'est plus en mesure. La seule puissance capable de satisfaire les besoins de la France sont les EU. En effet, la guerre a stimulé l'économie Américaine qui était encore affaibli par la crise de 1929. A la fin de la guerre, ils s'inquiétaient sur le frein que ça engendrerait à l'économie. Mais l'Europe constituera un débouché considérable pour les EU. L'Europe est demandeur par rapport aux EU, ils sont donc en position de force. [...]
[...] A coté de cela, il y a ensuite les destructions qui commencent dès 1940 (au moment de la bataille de France) En principe l'armistice met fin à cette destruction, sauf que les alliées vont reprendre la bataille et bombardent les troupes allemandes. A partir de 1942, la France connait de nouveaux bombardements. Et à partir de 1943, la résistance s'en mêle. Par exemple, celles des cheminots a une plus grande efficacité. Au total, cela entraine des destructions. En 1945 on estime à 50 milles usines détruites, avant il y avait 10 millions d'immeuble dont 460 milles sont détruits et inhabitables auxquelles il faut ajouter millions qui ont été endommagés. [...]
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