Sinosme, Etat d'Israël, Etat juif, sionisme herzlien, Juifs Français, union des juifs, Theodor Herzl
Theodor Herzl était un Juif hongrois né en 1860. Ayant de réels talents de feuilletoniste, il fut embauché par le journal Neue Freie Presse pour être correspondant à Paris en 1891. Il est plongé dans la politique et voit l'antisémitisme monter en France, et se rend compte que l'antisémitisme est universel, et selon lui, on ne peut rien faire pour y remédier, puisque même l'assimilation ne fonctionne pas. Contrairement à ce qu'il veut faire croire, l'affaire Dreyfus ne le bouleverse pas sur le moment, mais progressivement, convaincu de l'innocence du capitaine, il voit dans sa condamnation la preuve que l'assimilation ne peut fonctionner. Il fut désormais persuadé que la libération des Juifs ne pouvait qu'être nationale.
[...] En effet, à la sortie de la guerre, beaucoup d'autres problèmes préoccupent les Juifs de France, comme la récupération de leurs biens, les nouvelles poussées d'antisémitisme qui touchent la France. La Palestine n'est donc pas le sujet principal de leur pensées, puisque beaucoup de Juifs vont continuer à garder leur fausses identités de la guerre, les changements de noms se multiplient et l'idée d'assimilation se fait plus forte. C'est pour cela que les références à la Résistance sont très présentes, elles permettent de les raccrocher à la France, de s'en sentir unis à nouveau. [...]
[...] Ils se sentent donc redevables, et lui doivent un attachement et une loyauté sans faille. Pour eux, il n'y a aucune contradiction entre être citoyen français et Juif. Les deux se mêlent et même s'ils ont peu à peu abandonnés leurs pratiques religieuses, ils sentent dans le franco-judaïsme un équilibre entre Etat et judéité. Ils ne se sentent donc pas appartenir à un seul peuple juif, unis, ils sont des israélites français. Pour eux, l'idéal sioniste est une réponse inadaptée à l'antisémitisme, pour eux l'unité est presque mise en place, l'assimilation et l'intégration presque totale. [...]
[...] La fédération sioniste de France insiste sur le fait que pour le sionisme, l'alyah n'est pas obligatoire, au contraire de ce que préconisait l'Allemagne. Il faut rattacher patrie d'origine et idée de sionisme. La principale idée est qu'il faut aider les juifs de Palestine, ainsi qu'encourager l'immigration de leur coreligionnaire. Ce sionisme est encouragé par l'organisation officielle dirigée par Chaïm Weizmann (homme politique britannique), qui souhaitait rassembler le plus de monde pour la création de son foyer national Juif. Ce qui explique que de nombreux secteurs du judaïsme, intellectuels, religieux, notables, laïcs connurent une sorte de sionisation L'évolution ne se fait pas tant dans l'organisation mais dans sa plus grande diffusion dans le judaïsme français. [...]
[...] Ils apprenaient la langue hébraïque, connaissaient l'histoire du sionisme Dans les années 30, ceux qui ne s'étaient pas plus préoccupés du sionisme durent y faire face. En effet, l'immigration juive venant d'Allemagne est de plus en plus importante. La minorité juive en France a complètement changée, les immigrés formant le plus gros de sa population désormais ce qui pose désormais aux israélites français de plus gros problèmes pour les encadrer. C'est ce qui va amener certains juifs français à reconsidérer la question palestinienne. En effet, ils trouvent leur pays trop plein, la présence de ces immigrés est jugée encombrante. [...]
[...] Ils virent donc dans l'idée du sionisme un renouveau pour le judaïsme. Pour eux, l'idée de retrouver la Terre promis, Eretz Israel, éveillaient leur sensibilité et la Palestine semblait une bonne solution. En fait, un nouvel Yishouv se mit en place. Avant le renouveau sioniste, cela désignait les Juifs présents en Palestine. Après 1890, il désigna les Juifs qui immigrèrent dans le cadre du projet sioniste. En fait, ce furent en majorité d'anciens Amants de Sion qui pour la plupart prônaient l'alyah personnelle pour chaque Juif, c'est-à-dire l'immigration en terre sainte. [...]
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