Fiche de synthèse du chapitre 4 de "La France au XIXe siècle" écrit par Jean Garrigues et Philippe Lacombrade. Ils traitent du Second Empire (Napoléon III)
[...] oo Le retour du plébiscite Napoléon III est poussé à se débarrasser d'Ollivier par la montée des oppositions et les bonapartistes autoritaires comme Rouher et l'impératrice Eugénie avril 1870 : un sénatus-consulte fixe les pouvoirs de chacun, confirme la responsabilité des ministres devant le Corps Législatif, Sénat qui devient une deuxième assemblée législative (régime parlementaire bicaméral) mais il affirme aussi la domination de l'empereur. Le fait ratifier par un plébiscite le 8 mai 1870 et le texte est ambigu, associant approbation des réformes et soutien au régime : divise les opposants, seuls Ferry, Gambetta et Thiers préconisent le vote négatif. Large majorité de oui (7.3 millions), grand succès pour Napoléon III qui reprend 3 millions de suffrage par rapport à 1869. Il déclare que « l'empire se retrouve affermi sur sa base » mais la situation politique est toujours aussi fragile. [...]
[...] » Jules Simon rend justice à Haussmann. oo La révolution du crédit Dynamisme de nouveaux financiers et d'entrepreneurs le capitalisme français franchit une étape décisive de par la modernisation des structures financières qui permet des investissements massifs. Multiplication des banques locales et régionales (Banque Prost de Lyon) + apparition de grandes banques de dépôt comme le Crédit lyonnais, la Société Générale et la Banque de Paris. Le crédit foncier, établissement semi-public, vise à financer l'agriculture et l'immobilier + Crédit mobilier dirigé par Emile Pereire pour investir dans de grands projets industriels. [...]
[...] Cela est largement imputable au fiasco du grand projet bonapartiste d'un empire latin au Mexique. Opération de politique européenne car Espagne + Angleterre + Autriche (trône du Mexique donnée au frère de François Joseph, Maximilien) sont associés au projet. Opération de politique intérieure pour concilier les catholiques et les milieux d'affaires, intéressés par les mines d'argent du Mexique. Novembre 1861 : troupes françaises, anglaises et espagnoles débarquent au Mexique pour renverser le gouvernement de Juarez, accusé de ne plus payer ses dettes à la France. [...]
[...] CONTREPARTIE NEGATIVE : déplacement forcé de plus de parisiens qui chassés par les travaux et la nouvelle cherté des loyers se sont retrouvés en périphérie de la ville critiques des nostalgiques du « Vieux Paris » et de l'opposition qui dénonce la spéculation immobilière que profitent les hommes au pouvoir + malversations financières d'Haussmann. Révolution urbanistique qui touche les villes de Province. Lyon : éventrement du centre et percement de grandes artères orchestrés par le préfet Vaisse. Marseille : grands boulevards + construction de la préfecture et d'une immense cathédrale par le préfet Maupas. Haussmannisation qui touche tout le pays (Bordeaux, Nantes, Lille . ) y compris la ville cité médiévale de Montpellier. Paris rénové = capitale de prestige et vitrine de l'esprit modernisateur du régime impérial. [...]
[...] Ouvertures sociales qui se retournent finalement contre le régime bonapartiste loin de se rallier, le monde ouvrier le combat avec virulence, multiplication des grèves et en février 1864 L'opinion nationale publie le « Manifeste des Soixante », réclamant des députés ouvriers. « il s'agit pour nous, non de détruire les droits dont jouissent justement les classes moyennes, mais de conquérir la même liberté d'action » II. La montée des oppositions oo L'hostilité des catholiques A partir des années 1860 : l'alliance du trône et de l'autel est ébranlée. Les catholiques refusent la politique de laïcisation de l'école par Victor Duruy (inspection des écoles catholiques, enseignement secondaire pour les filles). [...]
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