Second Empire, 1852-1870, lutte des écrivains contre la réaction, régime nouveau, positivisme, floraison des oeuvres d'art
Le régime nouveau semble interdire certains domaines de la pensée aux écrivains et aux philosophes. Mais il ne saurait empêcher ni la victoire de l'esprit moderne ni l'éclosion du génie de deux de nos plus grands écrivains, Baudelaire et Flaubert.
[...] Il est enfin l'ennemi de l'esprit de système : pour cette raison il a condamné la doctrine de Taine et ses applications. Il était déjà l'auteur de poèmes romantiques (Vie, Poésies et pensées de Joseph Delorme, 1830) et d'un roman de l'échec. Volupté (1834). La floraison des œuvres d'art Le Second Empire n'est pas seulement l'époque des opéras-bouffes d'Offenbach sur des livrets de Meilhac et Halévy (La Belle Hélène, Orphée aux enfers), des comédies de Labiche (Le Voyage de M. [...]
[...] Ses travaux d'orientaliste, de philologue et d'historien des religions (Histoire des origines du christianisme) le conduisent à l'Institut, puis au Collège de France, en 1862. Mais son cours est suspendu dès la première leçon parce qu'il a osé parler de Jésus comme d'un homme incomparable (Vie de Jésus). Il ne sera réintégré dans sa chaire que sous la Troisième République. À la fin de sa vie, il a évolué du scientisme vers un scepticisme de dilettante (Dialogues et fragments philosophiques. [...]
[...] Le Second Empire (1852-1870) : La lutte des écrivains contre la réaction Le régime nouveau semble interdire certains domaines de la pensée aux écrivains et aux philosophes. Mais il ne saurait empêcher ni la victoire de l'esprit moderne ni l'éclosion du génie de deux de nos plus grands écrivains, Baudelaire et Flaubert. Le régime nouveau Né à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 et instauré officiellement le 10 décembre 1852, le Second Empire est un régime dictatorial qui restreint considérablement la liberté d'opinion. [...]
[...] La pièce essentielle de son système est la loi des trois états : le développement des connaissances humaines a traversé d'abord une période théologique pendant laquelle on expliquait tout par l'intervention des dieux, puis une période métaphysique où l'on avait recours aux entités philosophiques, et il entre enfin dans la période positive. La philosophie positive politiquement appliquée conduira nécessairement l'humanité au système social le plus convenable à sa nature. Hippolyte Taine (1828-1893) est l'héritier de cette doctrine. Il tente d'expliquer complètement l'œuvre littéraire (La Fontaine et ses fables), l'œuvre d'art (Philosophie de l'art) et le devenir historique (Les Origines de la France contemporaine) par le même principe déterministe : l'influence de la race, du milieu, du moment. [...]
[...] Perrichon), du théâtre bourgeois d'Alexandre Dumas fils ou d'Emile Augier, des opéras de Meyerbeer, de Gounod ou d'Ambroise Thomas. Les peintres de l'école de Barbizon, les paysagistes comme Corot, les réalistes, en particulier Courbet et Manet, assurent la transition vers l'art moderne. En poésie les Parnassiens et Baudelaire, dans le domaine du roman les Goncourt et Flaubert triomphent malgré les préjugés. Peu de grandes œuvres donc, mais de très grandes œuvres (il faut y ajouter les grands chefs-d'œuvre de l'opposant Hugo) au cours de cette période ingrate pénétrée d'un nouvel esprit, critique et historique. [...]
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