La Russie, Dictionnaire d’histoire et de civilisation, Andreï Kozokovoï, accords de Bélovège, CEI, comité central, Grande terreur, goulak
Les accords de Bélovège sont les accords signés le 8/12/1991 en Biélorussie par les présidents russe et ukrainien Boris Eltsine et Leonid Khravtchouk ainsi que le président du soviet suprême biélorusse Stanislav Chouchkevitch. Les accords proclament la dissolution de l'URSS et la fondation de la CEI. Le droit de sécession découle de la constitution soviétique de 1977. Gorbatchev s'exécute en démissionnant de son poste de président de l'URSS le 25/12 tandis que le Soviet suprême s'auto-dissout le lendemain.
[...] Les obj du comité sont officiellement de rétablir la légalité en URSS et de prévenir sa disparition. Tous les membres sont arrêtés puis amnistiés en 1994. Gorbatchev (né en 1931): membre du PCUS depuis 1952, il fait carrière au niveau régional. Il fait partie de la nouvelle génération qui lit les dissidents et cherche à réformer le système de l'intérieur. Il impose à partir de 1985 un nouveau style de gouvernement et entame un programme de réformes, la pérestroïka. Le processus commence à lui échapper à partir de 1988, parallèlement à la montée d'un concurrent, Eltsine. [...]
[...] La censure faiblit progressivement à partir de 1987 av d'être levée définitivement pour la presse en 1990. Le Glavlit disparaît en 1991. Les années 1990 voient le triomphe de la liberté d'expression ainsi que la déclassification des archives. Les marques de censure se multiplient de nouveau sous les gouvernances de Poutine et Medvedev : elles vont de pressions exercées sur les journalistes au refus de déclassifier les archives à la censure pure et simple sous prétexte d'éviter la « falsification de l'histoire russe ». Les principales chaines de télévision sont sous la tutelle du Kremlin. [...]
[...] Son 1er mandat est marqué par des réformes brutales sur le plan économique (thérapie de choc) et un véritable bras de fer avec les conservateurs dominants au sein du parti. Perdant de son aura notamment suite au déclanchement de la guerre impopulaire de Tchétchénie (1994-1996), il est miraculeusement réélu président en 1996. Son 2ème mandat est marqué par des dif éco ainsi qu'une dégradation de l'image de la Russie à l'étranger. Alors qu'il doit relancer des opérations militaires en Tchétchénie, il annonce sa démission en 12/1999. Son successeur, Vladimir Poutine, fait partie de son entourage proche. [...]
[...] Si Eltsine le dissout, il renaît en 1993 sous le nom de SKP-PCUS (Union des partis communistes-PCUS). Scission de ce dernier en 2001 entre un branche dirigée par le fondateur du parti, Oleg Chenine, l'autre par Gennadi Ziouganov, + visible ds les médias, partisan d'un communisme nationaliste. Perestroïka : traduit par « reconstruction », désigne l'ensemble des réformes de Gorbatchev qui mènent, sans que ce soit l'obj intéressé à la disparition de l'URSS. Elle débute avec le plenum de 1985. [...]
[...] A la mort de Lénine, il s'oppose à l'ascension de Staline, en un combat qu'il va perdre : exclu du parti. 29: expulsé d'URSS, sera assassiné au Mexique par un agent de Staline. Zinoviev : Rancontre Lénine en 1903, organise les émeutes de Kronstadt (1906). Exilé, revient en Russie en 1917. Président du Kominterm (1919-26) bien que s'étant opposé au soulèvement d'oct 1917. A la mort de Lénine, travaille à l'élimination de Trotski. En 1926, se rapproche de Trotski pour former avec Kamenev la « Troïka » oppositionnelle. Déporté en 1935. [...]
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