Pendant les années 1920, les Etats-Unis connaissent une prospérité sans précédent qui traduit leur hégémonie mondiale. Mais si cette prospérité assure la puissance états-unienne, elle reste suffisamment fragile pour provoquer la crise de 1929.
Quelle est donc la physionomie de la prospérité des « roaring twenties » au cours des années 1920 sachant quelle celle-ci ne peut éviter la crise des années 1930 ? (...)
[...] Elle est due à l'évidence à la Grande guerre qui a fiat de ce pays le véritable vainqueur. En s'enrichissant pendant le conflit, les Etats-Unis sont devenus les créanciers de l'Europe. Le problème vient du fait que ce pays n'a pas mesuré toutes les conséquences des changements économiques mondiaux. Il n'a pas su apprécier son nouveau rôle au sein de l'économie mondiale et a joué au pyromane. Des mécanismes de régulation et donc de gouvernance mondiale auraient pu transformer la prospérité éphémère en prospérité durale. [...]
[...] Les roading twenties états-uniennes Pendant les années 1920, les Etats-Unis connaissent une prospérité sans précédent qui traduit leur hégémonie mondiale. Mais si cette prospérité assure la puissance états-unienne, elle reste suffisamment fragile pour provoquer la crise de 1929. Quelle est donc la physionomie de la prospérité des roaring twenties au cours des années 1920 sachant quelle celle-ci ne peut éviter la crise des années 1930 ? La Grande guerre assure la puissance des Etats-Unis La Grande guerre dope la croissance états-unienne Pendant la guerre, les Etats-Unis ont bénéficié d'une forte croissance fondée sur la livraison de produits bruts (charbon, fer, pétrole) et manufacturés (armement) aux pays en guerre. [...]
[...] L'essor urbain L'immobilier est aussi un élément de la prospérité. La construction horizontale commence à se développer à la périphérie des villes, dans les suburbs. Entre 1910 et 1930, la part de la population urbaine augmente de à du fait de l'exode rural et de la poursuite du processus d'industrialisation. Par ailleurs, la tertiarisation se développe également étant donné que c'est dans les villes que se multiplient les emplois tertiaires. La prospérité est bien réelle mais elle reste fragile . [...]
[...] La production est telle que les fusions-acquisitions ont lieu comme celle de 1927 quand General Motors devient le premier producteur mondial en regroupant Buick, Oldmobile, Cadillac et Chevrolet. Les balbutiements de la consommation de masse D'autres secteurs sont touchés par la prospérité comme la consommation de masse comme l'électroménager (réfrigérateur, grille-pains, aspirateurs). Les radions passent ainsi de en 1922 à 4,4 millions en 1929. Une société de loisirs se dessine avec l'American Way of Life. La classe moyenne s'élargit même si elle est loin d'être majoritaire, la prospérité n'étant pas à la portée de tous les Etats-uniens. [...]
[...] Elle compte pour cela emprunter aux banques pour acheter des actons ou un bien immobilier puis quand leur prix a augmenté, elle revend bénéficiant de la plus-value. Cette pratique s'avère dangereuse car elle forme deux bulles spéculatives, l'une boursière, l'autre immobilière, qui comme toutes bulles spéculatives, finissent tôt ou tard par éclater. Ce phénomène arrive à l'automne 1929. La responsabilité des banques est ici pleine et entière car elles prêtent aux investisseurs avec pour toute caution, leur portefeuille d'action. Le problème est que celui-ci fluctue en fonction des cours de la bourse. [...]
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