La révolution russe, 1917, régime tsariste, victoire des bolcheviks, Russie socialiste et soviétique, dictature communiste
La « Grande Guerre » va mettre en évidence les fragilités d'un régime populaire autoritaire déjà déstabilisé par la révolution de 1905 dans lequel la classe ouvrière et la classe ouvrière paysanne contestaient le régime. En effet, lors de son entrée en guerre, la Russie est un vaste empire de près de 170 000 000 d'habitants, dirigé de manière autoritaire par le tsar Nicolas II. C'est un pays pauvre qui peine à s'industrialiser. Dès août 1914, la Russie accumule des défaites dont la célèbre défaite de Tannenberg. Le front Est ne cesse de reculer. Les pertes sont nombreuses. Les populations civiles subissent de plein fouet les restrictions : Villes et Campagnes commencent à s'agiter. Le tsar Nicolas II est incapable de contrôler la situation, il est considéré comme le grand responsable de ce désastre.
[...] Des grèves, des manifestations protestent contre la guerre et l'aristocratie. Le 27 février 1917, tout bascule, l'Armée principale pilier de l'Empire, refuse de tirer sur la foule et se retourne contre le tsar. Les émeutiers révolutionnaires s'organisent alors en Soviet pendant qu'un gouvernement provisoire se constitue. Ce gouvernement promet des réformes libérales et la poursuite de la guerre. Le 2 mars 1917, le tsar Nicolas II abdique isolé et abandonné : c'est la chute de la dynastie des Romanov. Le gouvernement provisoire reflète les idées d'une bourgeoisie libérale et veut renforcer ces liens avec les alliés occidentaux et continuer la guerre. [...]
[...] Les Bolcheviks s'imposent en 1921 car ils ont mis en place un communisme de guerre Les Bolcheviks mettent en place une Armée Rouge organisée par Trotski dans lequel ils ont réquisitionnés des récoltes afin de ravitailler l'Armée. Ils ont recours à la terreur contre les adversaires de la révolution qui sont alors envoyés dans les camps de concentration (=goulags). Les opposants à la révolution sont qualifiés d'ennemies du peuple Toutefois, malgré cette victoire, le pays est en ruine. La guerre civile a fait 7 à 10 millions de morts. [...]
[...] Sur le front, des milliers de désertions s'accentuent. La guerre tourne à la catastrophe. Pour Lénine, la situation est mûre : il faut tenter une insurrection pour prendre le pouvoir. Un plan est alors minutieusement préparé contre le gouvernement. Le 24 octobre 1917, au soir quelques milliers de Gardes Rouges (révolutionnaires professionnels commandés par Trotski, des matelots) investissent sans rencontrer de résistances les points stratégiques de la capitale. Ces Gardes s'emparent ensuite du Palais d'Hiver se sont retranchés les ministres. [...]
[...] Le Parti de Lénine cherche à répondre aux attentes d'un peuple épuisé par la guerre : les premiers décrets sont annoncés dès la fin octobre 1917. Ses décrets sont : -l'abolissement de la propriété foncière -le retrait définitif de l'Armée Rouge dans la guerre. A cause de ce retrait de l'Armée, la Russie perd de terres à l'ouest. C'est l'Armistice de Brest-Litovok signé le 3 mars 1918 qui met définitivement la fin de la guerre du front Est. mise en place d'une dictature communiste Pour construire une société sans classe sociale le Parti Bolchevik établit une dictature. [...]
[...] La révolution russe En quoi la guerre est-elle un moteur de la révolution russe ? Les deux révolutions de 1917 guerre, révélatrice des faiblesses du régime tsariste La Grande Guerre va mettre en évidence les fragilités d'un régime populaire autoritaire déjà déstabilisé par la révolution de 1905 dans lequel la classe ouvrière et la classe ouvrière paysanne contestaient le régime. En effet, lors de son entrée en guerre, la Russie est un vaste empire de près de d'habitants, dirigé de manière autoritaire par le tsar Nicolas II. [...]
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