Pendant la période de la révolution française est né un Républicanisme irlandais qui revendique à la fois l'indépendance politique et l'instauration d'un régime sans roi. Néanmoins, le républicanisme irlandais n'a pas été un idéal choisi par les réformateurs de la fin du XVIIIème, ni même un concept clairement défini. Il s'agit d'un réformisme qui s'est radicalisé sous la pression des événements, des blocages politiques et religieux, et qui s'est en définitive transformé en un républicanisme lié à l'indépendance nationale.
[...] Mais la crise américaine n'a pas produit en Angleterre de troubles proprement révolutionnaires ; elle a cependant contribué à la maturation du mouvement pour la réforme parlementaire que l'on retrouvera dans les années 1790 dans un tout autre contexte. La Révolution américaine contribue à renforcer le camp de ceux qui souhaitaient des changements ; au nom des libertés américaines les patriotes irlandais insistent sur leurs revendications autonomistes. Ce sont les protestants du nord qui forment les premiers groupes patriotes sous la direction de Henry Grattan. [...]
[...] La formation des United Irishmen : 5 C. Radicalisation : 6 III. Vers l'insurrection : 6 A. Situation insurrectionnelle : 7 B. Un mouvement nationaliste ? 7 C. La Grande Rébellion : 8 Conclusion : 8 Pendant la période de la révolution française est né un Républicanisme irlandais qui revendique à la fois l'indépendance politique et l'instauration d'un régime sans roi. [...]
[...] Dans la province d'Ulster (nord-est), une minorité protestante non anglicane, les presbytériens, était également privée de droits. Les Catholiques n'ont donc aucun droit politique et le droit de vote est réservé à l'Ascendancy. L'Eglise anglicane, bien que minoritaire, est l'Eglise officielle. Les Catholiques sont soumis à une législation discriminatoire : le Bill du test oblige tous les fonctionnaires à prêter serment, et exclue les catholiques des fonctions publiques. Du point de vue économique, l'Irlande est soumise au régime colonial de l'exclusif. [...]
[...] Elle eut à souffrir aussi des tergiversations française, sans doute plus soucieuse d'ouvrir un second front en Angleterre que de prendre à son compte la question nationale irlandaise. Cette lutte nationale avait aussi effrayé les élites protestantes comme catholiques, qui, craignant de perdre leur pouvoir, s'étaient immédiatement ralliées aux armées anglaises. L'insurrection fut atrocement réprimée par l'armée britannique, il y eut, dit-on, plus de victimes. Conclusion Le gouvernement britannique avait eu très peur, et à juste raison car nulle part en Europe, sauf dans les pays occupés par les armées françaises, les mouvements révolutionnaires n'avaient été si violents qu'en Grande Bretagne. [...]
[...] Il demande à la France que les généraux déclarent agir pour l'affranchissement de l'Irlande, pas pour sa conquête, et garantissent son indépendance, le droit de conscience et la liberté de religion Le général Hoche promet l'envoi d'un corps expéditionnaire, mais qui échoue lamentablement en décembre 1796 : les 43 navires et les hommes sont défaits par une tempête. La situation en Irlande devient une véritable fuite en avant. Pour les Irlandais Unis, pour maintenir l'unité des réformistes et des républicains tout en conservant le soutien de la France, il faut agir très vite et être rapidement prêt à l'insurrection. [...]
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