« Vivre en travaillant ou mourir en combattant », proclamaient les drapeaux noirs des Canuts insurgés. Ce nom désignait les artisans de la soie lyonnais travaillant à façon pour les négociants. Ces derniers fournissaient la matière première, vendaient les tissus, payaient aux pièces et tenaient les Canuts sous leur loi. Dans les vieux quartiers de la ville ou les communes voisines de la Croix-Rousse et de la Guillotière, les artisans s'activaient autour de hauts métiers. Seize à dix-huit heures de travail par jour étaient souvent nécessaires pour vivre.
[...] La révolte des canuts (1831) Vivre en travaillant ou mourir en combattant proclamaient les drapeaux noirs des canuts insurgés. Ce nom désignait les artisans de la soie lyonnais travaillant à façon pour les négociants. Ces derniers fournissaient la matière première, vendaient les tissus, payaient aux pièces et tenaient les canuts sous leur loi. Dans les vieux quartiers de la ville ou les communes voisines de la Croix-Rousse et de la Guillotière, les artisans s'activaient autour de hauts métiers. Seize à dix-huit heures de travail par jour étaient souvent nécessaires pour vivre. [...]
[...] Cette dernière tira et ce fut l'insurrection. La troupe, surprise dans les rues étroites reliées à travers les maisons par les traboules dans lesquelles les insurgés circulaient à leur guise, dut évacuer. Le président du Conseil, Casimir Perier, un homme à poigne, envoya à Lyon 36000 hommes sous le commandement du maréchal Soult. Celui-ci rétablit l'ordre énergiquement le 5 décembre. Il y eut environ 600 tués ou blessés. Le tarif minimal accepté par le préfet fut abrogé et le haut fonctionnaire révoqué. [...]
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