La question du fascisme français est une des plus importantes controverses qui animent les historiens sur l'histoire de France. En effet ce débat, qui peut être rapproché de celui sur l'Etat français durant le régime de Vichy dans le sens ou l'issu de ce débat fait peur, est un débat récurent et qui est fut réanimé par la thèse de l'historien Michel Dobry ainsi que par la traduction du livre de Robery Soucy. Ce débat tourne souvent autour de la question du caractère fasciste ou non de l'association des Croix-de-Feu étant la formation accusé de fascisme la plus importante et la plus influente.
Le débat soulève les questions suivantes: le danger fasciste est-il un mythe de l'entre deux guerres ou est-ce une réalité qui a menacé l'équilibre de la république? Les Croix-de-Feu étaient-ils d'obédience fasciste ou représentaient-ils un mouvement politique tout autre?
[...] Les Croix-de- feu sont une organisation de la droite française traditionnelle qui a pu même se rapprocher des radicaux et du centre droit et qui a sut jouer le rôle d'antidote au fascisme en s'opposant à eux à de nombreuses reprises et en canalisant des forces qui auraient put tomber dans le fascisme. Le fascisme français demeure une illusion en tant que menace durant l'entre-deux-guerres et les Croix-de-Feu furent accusés injustement de fascistes alors qu'ils représentaient une droite française assez traditionnelle soucieuse du bien-être du peuple français. [...]
[...] En outre, même si De la Rocque croyait au départ à la légitimité de Pétain et au bien fait de son programme, il s'engagea vite dans la résistance. Enfin, le PSF était un parti de masse certes, mais est-ce suffisant pour l'accuser de fasciste? Il n'a pas existé de danger fasciste en France et les Croix-de-feu n'appartenaient pas à ce mouvement et pouvaient plutôt être qualifiées de vieille droite française conservatrice et soucieuse du bien-être civil. Les Croix-de-feu n'étaient pas un parti fasciste, mais plutôt un parti de droite soucieuse du catholicisme, du bien de la nation et de l'union de cette dernière. [...]
[...] Retour sur le fascisme français La Rocque et les Croix-de-Feu La question du fascisme français est une des plus importantes controverses qui animent les historiens sur l'histoire de France. En effet ce débat, qui peut être rapproché de celui sur l'État français durant le régime de Vichy dans le sens ou l'issu de ce débat fait peur, est un débat récurent et qui est fut réanimé par la thèse de l'historien Michel Dobry ainsi que par la traduction du livre de Robery Soucy. [...]
[...] Il est vrai que les Croix-de-Feu dénoncent la république parlementaire de l'époque, mais il ont montré et affirmé de nombreuses fois leur allégeance à la notion de République et à la légalité et de plus la critique du régime d'assemblée et la revendication d'un exécutif plus fort à l'époque était une idée très répandue et qui dépassait les clivages politiques (de Gaulle, Blum). La Rocque était un homme d'ordre, mais l'ordre était pour lui nécessaire au bien de la nation et il était attaché aux libertés individuelles nées de la révolution. Il y a eu des éléments fascisants dans les Croix-de-Feu mais ils furent rapidement évincés et les Croix-de-Feu restent le principal ennemi des ligues fascisantes à l'époque. [...]
[...] Le fascisme français n'a pas existé comme phénomène politique influent et dangereux même s'il y a existé en France une certaine attraction du fascisme. Tout d'abord, les deux historiens clamant l'existence du danger fasciste ont commis de nombreuses erreurs dans leurs thèses respectives. Michel Dobry par exemple met en doute la légitimité des thèses de ses adversaires en utilisant le soupçon sur les historiens qu'il accuse, ce qui représente grave au niveau historique, moral et au niveau du rôle même de l'historien. [...]
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