Il y a dans le pays des tensions politiques et sociales qui vont expliquer les grèves et les ruptures, mais on ne peut pas négliger l'environnement international : l'entrée dans la guerre froide, qui fait que les conflits socio politiques interprétés sont aussi interprétés dans le cadre de la guerre froide.
La guerre froide est le résultat des tensions qui se sont accumulées et du fait des positions des acteurs.
[...] La guerre froide s'installe, les acteurs principaux sont en dehors de l'Europe : URSS et EU. Tous les pays d'Europe qui doivent se reconstruire sont en attente d'une aide américaine. Les EU sont en mesure d'obtenir des Européens des concessions en contrepartie de leur aide Les aides américaines sont d'ordre : Economique : l'Europe doit baisser ses barrières douanières Politique : dans la guerre froide, il faut que les pays qu'ils aident soient des alliées. L'Europe doit choisir son camp. [...]
[...] On se rend compte que le gouvernement lui-même impulse la hausse des prix par exemple lorsqu'il réduit les subventions accordées aux entreprises publiques et qu'en même temps il demande à ces entreprises de faire des bénéfices, il pousse ces entreprises à augmenter leur tarif (ticket de métro augmente de 2 à 5 francs). Le gouvernement tente des opérations spectaculaires exemple en janvier 1947 il annonce que les prix vont baisser de les prix baissent momentanément de c'est une baisse minime au regard des hausses qui sont intervenues auparavant de plus qu'elle est temporaire. Ce n'est donc pas convainquant. [...]
[...] Le plan Marshall est donc un moyen de structurer économiquement l'Europe. Cette coordination va se faire par la création de l'OECE (ancêtre de l'OCDE) Il est voté aux EU début 1948, ces crédits couvrent une période qui va de 1948 à 1952 et représente une aide de 2,6 milliards La France bénéficie de 22% du total. Cette aide se fait à hauteur de 80% sous forme de don et à hauteur de 15% sous forme de prêt extrêmement avantageux Il va financer une bonne partie du 1er plan français, mais cette aide n'est pas sans contrepartie toute demande doit être justifiée, mais il arrime solidement l'économie française aux EU. [...]
[...] Si la CGT est une très grande organisation, en son sein elle est hétérogène et pluraliste. Dans cette pluralité, il y a des facteurs de division. Elle est dominée par des syndicalistes communistes. Les syndicalistes qui ont perdu le contrôle de la CGT ne rêvent que d'en reprendre la direction. A l'intérieur de la CGT, on voit se constituer un courant force ouvrière qui critique la direction de la CGT sur le plan de son inactivité, il accuse la direction d'être soumise au parti communiste. [...]
[...] Le MRP critique fortement le parti communiste qu'il soupçonne de mauvaises intentions. Ils gouvernent ensemble, mais ce n'est plus vraiment de l'union. La crédibilité du gouvernement diminue. Constitution proposée en1946, mais est repoussée et le référendum donne une majorité de non, il faut donc élire une nouvelle assemblée constituante qui présente en octobre 1946 un nouveau projet de constitution, cette fois le oui l'emporte, mais de justesse de plus que 1/3 des électeurs se sont abstenus. Le tripartisme est reconduit, mais dans le climat de rivalité entre ceux qui le constituent. [...]
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