résistance, résistants, France, 1940-1945, De Gaulle, France libre
De Gaulle fait le choix en s'envolant pour Londres, d'avoir la volonté de refuser l'armistice ; il appelle à la résistance.
Pour les résistants, la guerre n'est pas finie. Le 18 juin 1942, le procès du musée de l'homme se déroule où Norman déclare que « la guerre doit se poursuivre quoiqu'il arrive ». Le 10 juillet 1940, l'armistice est signé deux semaines auparavant, les parlementaires accordent les pleins pouvoirs à Pétain.
Daniel Mayer, avant son arrestation (membre de la SFIO) se demande s'il faut partir et Blum leur conseille de rester en France, car, lui et sa femme seront plus utile en France. Il crée par la suite un comité socialiste en mars 1941 et fondera une SFIO clandestine.
[...] En septembre 1941, De Gaulle crée un comité national français constitué de commissaires mais ce comité reste assez limité car il n'est pas considéré comme un gouvernement (pas d'élection, pas de parlement Il faut alors une Assise territoriale : à l'été 940, il dispose du soutien de certaines colonies (Tahiti, Tchad, Cameroun En septembre 1940, afin de gagner le Sénégal, De Gaulle tente de prendre Dakar. Un an plus tard, en décembre 1941, De Gaulle arrive à gagner à sa cause les territoires de Saint Pierre et Miquelon. De Gaulle doit alors convaincre les résistants et les Français. II. Vers une résistance unifiée (1942-1943) La résistance intérieure étend son influence Devenir résistant est un choix difficile car cela signifie qu'il faut mener une double vie : vivre quotidiennement et agir clandestinement. La résistance court aussi un risque en parlant et en déclarant leur opinion. [...]
[...] Le recours à la torture envers les résistants est systématique : est ce un risque à prendre ? Pierre Brossolette se suicide, à Paris, dans la crainte de se faire torturer et de parler. Dès le mois d'aout 1941, le parti communiste mène une action spectaculaire, menée par le colonel Fabien qui abat un militaire allemand à Barbès. En réponse à cet acte otages sont exécutés. Pour les communistes, en raison des représailles, se posent comme question : faut-il mener des actes de ce genre (terrorisme) ou faut-il se préparer à la libération ? [...]
[...] De plus, à l'automne, commencent des actions spectaculaires. Le 11 novembre 1940, des lycéens et des étudiants se retrouvent au près de l'arc de triomphe pour célébrer le 11 novembre dans une ville totalement occupée. C'est seulement l'année suivante en 1941 que les organisations deviennent véritablement opérationnelles. Les réseaux de renseignement tels que le réseau Alliance devient de plus en plus important et regroupe des hauts fonctionnaires de Vichy et des militaires (réseau d'extrême droite) et se met au service très rapidement de l'espionnage anglais. [...]
[...] La SFIO et notamment Léon Blum se rallient à De Gaulle, tous les grands mouvements font de même (Libération-Sud, Combat ) Au delà des ralliement, ces mouvements vont progressivement fusionner : les grands mouvements résistants de la zone sud (Libération-Sud, Combat et Francs-tireurs) fusionnent en automne 1942 et forment le mouvement uni de la Résistance en 1943 dont Jean Moulin prend la tête. A la fin de la l'année 1943, les mouvements du nord fusionnent en un comité de coordination en 1943 puis rejoignent ceux du Sud. Enfin, le conseil national de la résistance est formé en mai 1943, c'est l'unité presque totale de la Résistance française. Bidault succède à Jean Moulin après arrestation. [...]
[...] Du coté des forces armées, sont crées d'une part les FTP (Fronts tireurs Partisans) en 1943 De la France libre au gouvernement provisoire De Gaulle s'impose en Afrique du Nord. En novembre 1942, les Etats Unis et la Grande Bretagne font un débarquement en Afrique du Nord. Le général Giraud, à la tête de l'armée d'Afrique, et Darlan Le 24 décembre 1942, Darlan est assassiné mais on ne saura jamais les causes de cet assassinat. Trois conséquences : - Giraud devient commissaire en chef, civile et militaire en Afrique du Nord - De Gaulle contacte Giraud - La position américaine évolue ; De Gaulle est alors accepté par Roosevelt mais ce dernier continue à croire en la politique de Giraud. [...]
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