République, religions, laïcité, années 1880, République laïque, laïcité d'Etat, école laïque
Pour les républicains arrivés au pouvoir en 1870, l'Église catholique est un adversaire politique : les radicaux alors majoritaires sont anticléricaux. Or, l'éducation est encore largement assurée par les congrégations catholiques. Pour Jules Ferry, il faut faire naître une école gratuite, laïque et obligatoire (lois de 1881-1882). De plus, les enseignants ne peuvent pas être des religieux.
En 1904, après les dissensions entre l'Église et les radicaux à propos de l'affaire Dreyfus, le « bloc des gauches » interdit l'enseignement aux congrégations. Cependant, l'école privée ne disparaît pas pour autant. On voit apparaître un enseignement à deux systèmes scolaires : l'un public et laïque, l'autre privé, dit « libre ».
[...] Avec cette augmentation, on voit se développer une pratique publique du culte ainsi que de nombreuses écoles juives. Finalement, l'Islam est devenu la deuxième religion de France avec plus de 5 millions de pratiquants. Cette augmentation est en grande partie liée à la vague d'immigration des Trente Glorieuses. De plus, au delà du conseil national du culte musulman, on voit une meilleure reconnaissance de l'Islam : dernièrement, (2010), a été inauguré le premier contrat d'association avec l'Etat d'un lycée musulman. [...]
[...] En 1994, c'est au tour des défenseurs d l'école publique de manifester contre la loi portée le ministre de l'Education Nationale, François Bayrou qui veut permettre aux collectivités locales de financer plus facilement les établissements privés. Finalement, le problème ressurgis avec l'histoire du port de foulard dans les établissements publics. En 1989, le gouvernement juge compatible le port du foulard avec la laïcité à condition de ne pas utiliser celui ci comme vecteur de propagande. Les dispositions sont renforcées en 2004 avec la loi du Président Jacques Chirac qui interdit le port de tout signe religieux ostensible. [...]
[...] En 1904, les relations entre le Vatican et la France sont suspendues. En 1905, la Loi de séparation des Eglises et de l'Etat est votée : La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte La loi ne fait débat dans aucun culte mais c'est les inventaires qui font débat : ainsi, le pape intervient et la situation s'aggrave dans les régions très pratiquantes. Finalement, les inventaires sont abandonnés. II. Au siècle, la laïcité d'Etat : un principe acquis Après la WW1, le climat s'apaise entre le St Siège et la France : en 1921, les relations diplomatiques sont rétablies entre les deux états. [...]
[...] La République, les religions et la laïcité depuis les années 1880. I. La naissance de la République laïque (1870-1914) Pour les républicains arrivés au pouvoir en 1870, l'Église catholique est un adversaire politique : les radicaux alors majoritaires sont anticléricaux. Or, l'éducation est encore largement assurée par les congrégations catholiques. Pour Jules Ferry, il faut faire naître une école gratuite, laïque et obligatoire (lois de 1881-1882). De plus, les enseignants ne peuvent pas être des religieux. En 1904, après les dissensions entre l'Église et les radicaux à propos de l'affaire Dreyfus, le bloc des gauches interdit l'enseignement aux congrégations. [...]
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