La République modérée 1889-1898
Les progrès du socialisme et du mouvement ouvrier mettent en avant la question sociale dans les années 1890. La Commune n'avait pas remis en cause la foi dans l'ordre social et le libéralisme. Mais, dans les années 1890, un « remords social » marque les classes bourgeoises : curiosité, intérêt, voire volonté de réformes (exemple : Germinal).
1) Question sociale, démocratie chrétienne et ralliement
2) Protectionnisme et Panama. Les élections de 1893
3) Le temps des progressistes
4) L'évolution des forces politiques
5) Les ambitions extérieures
[...] Sont regroupées en 1895 dans le Comité d'action pour les réformes républicaines 70 comités loges maçonniques et 62 journaux : on est aux origines de la constitution du parti radical. La maçonnerie glisse de l'opportunisme au radicalisme. En comparaison, les progressistes manquent d'organisation. Le Comité national républicain du Commerce et de l'Industrie renforce l'évolution des modérés vers le protectionnisme mais il ne s'agit que d'un groupe de pression. Une autre organisation va naître pour donner une doctrine aux partisans résolus de l'initiative privée : le Grand Cercle républicain, lieu de réunion et secrétariat politique. [...]
[...] Double tarification à partir de janvier 1892 : tarif général minimum avec alliés, maximum avec les autres. Les défenseurs du libre-échange (Léon Say ; les radicaux ) sont battus. Mais cette défense ne servit pas au développement de l'industrie (comme en Allemagne ou aux USA), elle constitua une rente de situation pour les industriels et les agrariens. Le scandale de Panama Freycinet est abandonné en février 1892 par les radicaux mécontents de l'absence de réformes sociales. Lui succède alors Loubet. Mais éclate à l'automne le scandale de Panama. [...]
[...] Ils domineront la scène politique jusqu'à 1930 et imposer le progressisme Le temps des progressistes L'instabilité des premières années Casimir-Perier forme en décembre un gouvernement de centre après la démission de Dupuy. Il engage aussitôt une lutte contre les anarchistes suite à l'attentat de Vaillant (bombe à la Chambre qui blesse une quarantaine de députés). Le ministère annonce une politique d'apaisement en matière religieuse, pour réconcilier tous les citoyens face au péril socialiste. Le gouvernement est renversé en mai 1894 ( Dupuy forme le nouveau ministère. Le 24 juin 1894, le président Sadi Carnot est assassiné par l'anarchiste Jeronimo Caserio. Casimir-Perier est élu président de la République. [...]
[...] La République modérée 1889-1898 Question sociale, démocratie chrétienne et ralliement La question sociale est mise en avant : remord social de la bourgeoisie Les progrès du socialisme et du mouvement ouvrier mettent en avant la question sociale dans les années 1890. La Commune n'avait pas remis en cause la foi dans l'ordre social et le libéralisme. Mais, dans les années 1890, un remords social marque les classes bourgeoises : curiosité, intérêt, voire volonté de réformes (exemple : Germinal). Initiatives bourgeoises : lutte contre l'alcoolisme, campagne contre le concubinage, amélioration de l'hygiène et du logement : bref, moralisme et paternalisme qui ne remettent en question le libéralisme économique et croient en l'initiative privée. [...]
[...] L'accueil de l'encyclique est mitigé car les évêques, nommés sous Pie IX, sont hostiles à la République laïque. Les clercs ne peuvent formuler une opposition : les ralliés ou réfractaires avoués sont minoritaires. Révélation des extraordinaires divisions du monde catholique. L'union de la France chrétienne est dissoute, une fraction de la droite royaliste récuse la légitimité du Saint-Siège sur le plan temporel (gallicanisme politique). La division ne se fait pas selon le clivage intransigeants/libéraux. Des ultramontains intransigeants vont suivre Rome : le journal l'Univers, Albert de Mun . [...]
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