République, évolutions de la société française, laïcité, place des femmes, vie politique et sociale, France
Au moment de la Révolution, des artisans et leurs employés s'engagent en faveur du camp républicain avec une vision particulière : la "République sociale".
La République a su s'adapter, lentement et souvent imparfaitement, aux grandes évolutions de la société française.
[...] La condition des femmes s'améliore un peu pendant la IIIème Rép. : lois scolaires (études supérieures) et travail féminin en 1930). 1944-2000 : une Rép. qui accorde un statut plus égalitaire aux femmes françaises Au lendemain de la 2GM, la situation des femmes françaises évolue très nettement, car elles ont le droit de vote et d'éligibilité le 21 avril 1944 et il y a des féministes radicaux comme Simone de Beauvoir (1949 : le 2ème sexe). Mais c'est surtout pendant les a60-70 : croissance des 30 Glorieuses (accès de masse à l'enseignement secondaire et supérieur, travail féminin à 66% mais emplois peu qualifiés) et changement de mentalités : nouveaux droits (loi de 1967 qui reconnaît la contraception, ministère de la condition féminine en 1975 : divorce facile, IVG légalisé). [...]
[...] La République face aux évolutions de la société française La Troisième République face à la question ouvrière Au moment de la Révolution, des artisans et leurs employés s'engagent en faveur du camp républicain avec une vision particulière : la "République sociale". 1871-a30 : une Rép. conservatrice qui garde ses distances face au monde ouvrier 1.1871 -79 : une naissance de la IIIème Rép. marquée par la rupture entre le monde ouvrier et les Répains : cela commence avec la Commune (quartier ouvrier de Montmartre le 18 mars 1871 en opposition avec A. [...]
[...] Le FP: une réaction politique de la Gauche et du monde ouvrier pour défendre la IIIème République : pendant la crise des a30, les ouvriers connaissent la misère et le chômage : montée des extrémistes de gauche (PCF) ou de droite (ligues (ex : ligue des Croix de feu); partis s'inspirant du fascisme (Italie et Allemagne) comme le Parti franciste). L'Affaire Stavisky éclate : escroc d'origine juive russe (détournements et fraudes). Il est déclaré suicidé mais débat : les ligues d'extrême-droites font démissionner Daladier. Les forces de gauche craignent un coup d'état extrémiste et s'allient dans le FP qui gagnent les législatives de Le FP : une ébauche de Rép. sociale plus favorable aux ouvriers : le gouv. [...]
[...] Les tribunaux, hôpitaux publics, cimetières sont aussi laïcisés. (a1880) Les a1900: un choix difficile entre "laïcité de combat" et "neutralité religieuse": l'influence de l'Eglise reste forte malgré ces lois. Emile Combe, au pouvoir en 1899, mène la politique de la "laïcité de combat" : loi de 1901 (obligation des religions d'avoir l'autorisation de l'Etat) et le 9 décembre 1905 : loi de séparation des Eglises et de l'Etat (plus de financement, plus de missions publiques, liberté de culte). Cette laïcité est la "neutralité religieuse" moins violente 1914-40 : une laïcité qui s'enracine progressivement dans la société française : les relations entre l'Etat et les Eglises se normalisent, en partie grâce à la 1GM (Union Sacrée). [...]
[...] Il y a aussi le débat sur les sectes. III/ La place des femmes dans la vie politique et sociale de la France pendant le XXème 1914-44 : une République qui accorde une place très limitée aux femmes françaises La IIIème République n'a jamais accordé le droit de vote aux femmes (pas comme le RU en 1918 ; USA, Allemagne en 1919): cela peut s'expliquer par le peu de courants féministes et l'hostilité des partis politiques aux femmes (présentées comme inférieures mais surtout plus pratiquantes, elles peuvent donc être hostiles à la République). [...]
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