La République démocratique du Congo : de la naissance à la crise de 2003

Résumé du document

La région congolaise fut d'abord habitée par des Pygmées sous domination bantoue (communauté linguistique et culturelle regroupant la majeure partie des populations d'Afrique centrale, orientale et australe), puis connut des vagues de migrations successives. La Grande-Bretagne exercera une domination politique après les expéditions de Stanley et Livingstone.
L'Etat du Congo naît avec la conférence de Berlin de 1885. Il est propriété personnelle du roi belge Léopold II. En 1908, Léopold II cède le Congo à la Belgique. Le développement économique du Congo s'accompagne d'une soumission étroite des populations : refus d'ouverture au monde extérieur (« passeport de mutation »), formation scolaire basique, répression violente des émeutes… ; on parle d'un « empire du silence ».
Peu à peu les revendications indépendantistes vont trouver un écho favorable au sein de la population. En 1957, des partis politiques sont créés, et des élections communales organisées. Devant la montée de la contestation politique et l'effritement du pouvoir colonial, la Belgique précipite l'indépendance : celle-ci est fixée en 1960.

Extraits

[...] L'UNITA perd les élections en 1992 et se lance dans une guérilla civile. En 1994, le protocole de paix de Lusaka laisse espérer un apaisement durable des tensions. En dépit du déploiement de casques bleus (MINUA, qui se retirent 1999 à la demande du président angolais Dos Santos), cet accord ne sera pas mis en œuvre. Le gouvernement angolais obtient en 2000 la mise en place d'une nouvelle mission, l'ONUA, chargée de renforcer la capacité institutionnelle de l'Etat central. L'UNITA se retrouve isolée. [...]

[...] La République démocratique du Congo 1. De la naissance à l'indépendance La région congolaise fut d'abord habitée par des Pygmées sous domination bantoue (communauté linguistique et culturelle regroupant la majeure partie des populations d'Afrique centrale, orientale et australe), puis connut des vagues de migration successives. La Grande-Bretagne exercera une domination politique après les expéditions de Stanley et Livingstone. L'Etat du Congo naît avec la conférence de Berlin de 1885. Il est propriété personnelle du roi belge Léopold II. En 1908, Léopold II cède le Congo à la Belgique. [...]

[...] L'ONU condamne ces attaques et exige le retrait sans délai des troupes étrangères en 2000. LD Kabila est assassiné en 2001, et son fils Joseph lui succède. En 2002 s'ouvre le dialogue intercongolais, qui débouche sur un accord de paix intercongolais : pendant 2 ans, J. Kabila restera chef de l'Etat, et 4 vice-présidents émanant des 4 parties aux négociations lui seront adjoints. En 2002, la RDC signe un cessez-le-feu avec le Rwanda et un accord avec l'Ouganda, prévoyant le retrait des troupes ougandaises. [...]

[...] Lumumba appelle l'ONU, qui met fin à la sécession en 1963. Dans le même temps, la guerre civile se généralise à tout le pays. Le chef de l'armée, Mobutu, suspend Kasavubu et Lumumba. Finalement, Mobutu renverse Kasavubu (qui avait entre temps nommé M. Tshombé 1er ministre après l'assassinat de Lumumba) et instaure un régime despotique et monopartiste qui durera de 1965 à 1997 (Mobutu se fait appeler Mobutu Sese Seko En 1971, le Congo-Kinshasa prend le nom de Zaïre. Des troubles récurrents secouent le pays, notamment en Katanga. [...]

[...] La fin de la guerre civile angolaise en 2002 avait permis un apaisement des tensions. En revanche, la situation en République centrafricaine s'avère préoccupante : en mars 2003, les forces du général Bozizé ont, avec l'aide du Tchad, renversé le faible régime du président Patassé. Bibliographie indicative République démocratique du Congo : 2008, par StrategiCo, L'Harmattan, octobre 2007 République démocratique du Congo,de Jean Kanyarwunga, Publibook, janvier 2006 Le Congo : de la colonisation belge à l'indépendance par Auguste Maurel, L'Harmattan, septembre 1992 L'Angola Colonie portugaise jusqu'en 1975 (Révolution des Œillets), l'Angola se caractérise par l'absence d'espace politique, au profit de l'armée. [...]