Ce cours traite de la IIIème République en France de 1870 à 1914. Nous verrons dans un 1er chapitre la mise en oeuvre du projet républicain, avec son enracinement puis sa contestation. Et dans un 2nd chapitre les permanences et les mutations de la société française avec les mutations sociales et économique.
[...] La crise de mai 1877 entre les républicains, emmenés par Gambetta, et le président se solde par la victoire électorale des premiers et la démission de Mac Maon au début de l'année 1879. Son successeur, le républicain Jules Grévy, annonce qu'il ne dissoudra la Chambre sous aucun prétexte. La III ème République devient un régime parlementaire * Une République libérale. A partir de 1879, les républicains dominent la présidence et les deux Chambres, puis remportent triomphalement les élections législatives de 1881. Ils peuvent faire voter de grandes lois libérales. Les libertés de réunion et d'expression favorisent l'essor du débat politique. La presse, qui couvre le territoire national, voir ses tirages exploser. [...]
[...] L'Assemblée Nationale, installée à Bordeaux puis à Versailles, nomme le conservateur Adolph Thiers chef du pouvoir exécutif * Dans Paris assiégée et affamée pendant 4 mois le mécontentement éclate le 18 mars 1871, quand Thiers veut retirer les canons installés sur la butte de Montmartre. L'insurrection débouche sur l'élection d'une Commune de Paris, dominée par l'extrême gauche Républicaine et socialiste. La commune de Paris veut établir une République sociale très ambitieuse dans sa lutte contre les inégalités. Louise Michel y participe activement. * L'Assemblée conservatrice ne peut tolérer cette situation. [...]
[...] ) qui, comme Zola, s'engagent pour l'innocence de Dreyfus et la révision de son procès. Tous sont partisans d'une République soucieuse avant tout de vérité et de justice. * Au contraire, les antidreyfusards refusent la révision et pensent Dreyfus coupable, soit par antisémitisme, soit par respect de la chose jugée, soit par confiance aveugle envers les institutions militaires, garante d'une possible revanche contre l'Allemagne. De nombreux chefs de l'armée et dignitaires de l'Eglise catholique rejoignent le camp antidreyfusards, aux coté des forces nationalistes antiparlementaires. * L'antisémitisme et l'anti-républicanisme se déchainent dans la presse antidreyfusarde. [...]
[...] Selon une logique de sécularisation, la laïcité devient une valeur centrale de la République française. * Si protestant et juifs ne s'opposent pas à la loi qui entre en vigueur en décombre 1905, le Pape la condamne dans l'encyclique Vehementer Nos (fev 1906). Il interdit aux catholiques de constituer des associations cultuelles : il craint qu'en leur sein les ecclésiastiques partagent le pouvoir de décision avec des fidèles laïcs majoritaires. Les catholiques français sont encouragés à s'opposer à la loi et à son application. [...]
[...] Pour faire face à une pénurie de main-d'œuvre, la IIIème République accueille davantage d'étrangers à partir des années 1870. Pour fixer cette main-d'œuvre sur le territoire, l'Etat assouplit les règles d'acquisition de la nationalité française (loi de 1889) * Cette immigration de proximité (Belge, Italiens, Espagnols . ) est employée à 60% dans l'industrie. Les patrons des bassins industriels recrutent des mineurs et des ouvriers étrangers, plus docile et moins couteux. Dans les années 1870, la France compte environ étrangers. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture