La rénovation du capitalisme à la fin du XXe siécle

Thèmes abordés

Rénovation du capitalisme, libéralisme économique, toyotisme, fin du XXe siècle, Uruguay Round

Résumé du document

Les pratiques keynésiennes, qui s'étaient révélées peu efficaces contre la stagflation. Ce néolibéralisme s'appuie sur le monétarisme (l'État ne doit s'occuper que de la gestion monétaire) et sur l'économie de l'offre (qui doit s'appuyer sur une déréglementation et un allégement des charges). C'est le marché qui doit relancer la croissance par lui-même ; le libre échange doit être total et les mesures de protection sociales ne doivent pas dépasser les capacités dégagées par l'activité économique.
L'accession de Margaret Thatcher en UK et de Ronald Reagan aux USA transforment les pays anglo-saxons en expériences néolibérales. On observe des privatisations, des réductions d'impôts ou encore une forte déréglementation. En Europe, la rénovation libérale est moins ferme : en France, on privatise et on déréglemente ; de même, la perestroïka puis le libéralisme débridé qui suit l'effondrement en URSS peuvent être interprétés comme la poursuite du néo-libéralisme. En Chine, on ouvre les zones littorales.

Extraits

[...] L'exemple de Renault : nationalisé après la WW2 est durement touché par les chocs pétroliers et est privatisé dans les années 1990. Renault multiplie ses implantations hors de France, ferme son bastion historique de l'île Seguin en 1990 et inaugure son technopôle en 1998 à Guyancourt. En 1999, il prend le contrôle de Nissan pour élargir ses marchés et augmenter ses capacités de production. Les conséquences sociales des mutations de l'économie Les effectifs de la population active se sont accrus et la majorité des actifs sont dans le tertiaire. [...]

[...] La mécanisation et l'utilisation de machines a fait baisser les emplois du secondaire et du primaire. Cependant, les conditions de travail du tertiaire vont parfois retrouver les mauvaise conditions du secondaire : la gde distribution aliène les employés et on retrouve cadences infernales et pressions patronales. Le sous-emploi se développe, surtout chez les travailleurs faiblement qualifiés, chez les femmes et les baby boomers. De plus, le travail a temps partiel a permis de faire reculer le chômage. Les sociétés d'intérim se multiplient, preuve de la difficulté de trouver un emploi. [...]

[...] La Rénovation du capitalisme à la fin du XXe siècle Le retour en force du libéralisme économique Les pratiques keynésiennes, qui s'étaient révélées peu efficaces contre la stagflation. Ce néolibéralisme s'appuie sur le monétarisme (l'État ne doit s'occuper que de la gestion monétaire) et sur l'économie de l'offre (qui doit s'appuyer sur une déréglementation et un allégement des charges). C'est le marché qui doit relancer la croissance par lui-même ; le libre échange doit être total et les mesures de protection sociales ne doivent pas dépasser les capacités dégagées par l'activité économique. [...]

[...] La rénovation des entreprises : du fordisme au toyotisme Le pouvoir des actionnaires est de plus en plus fort : l'entreprise ne doit plus contrôler les marchés mais d'adapter à la demande pour augmenter les dividendes des actionnaires ; ainsi, les licenciements abusifs et les délocalisations se multiplient pour augmenter les profits, même si les usines sont rentables. Finalement, les managers deviennent à leur tour actionnaire grâce aux stock-options. Les grandes entreprises se restructurent avec un jeu de fusions- acquisitions négociés en bourse : les OPA (Opérations publique d'achat) se multiplient. [...]

[...] De plus, le nucléaire s'est développé avec l'envolée des prix du pétrole et des nouveaux matériaux ont été découvert (matériaux composites, céramique). Le contrôle du vivant s'est accentué : les OGM sont nés. Les industries anciennes se rénovent : le textile et la sidérurgie utilisent des techniques de pointe. L'industrie automobile et manufacturière fait de plus en plus appels aux robots électroniques ; la production est désormais en flux tendu, les stocks devenant très onéreux. L'ordinateur se démocratise et se généralise : leur capacité de traitement augmente constamment et leurs prix diminuent. [...]