Histoire des relations internationales depuis 1945. Les relations Est-Ouest depuis la Seconde Guerre Mondiale
Il est illusoire de chercher un point de départ. Il y a différents points de vus. Par exemple, en ce qui concerne les hommes politiques américains. Certains décideurs pensent très tôt que la Grande Alliance ne marche plus. Quand ils se retrouvent au sein du Département d'Etat, les équipes formées à Moscou et en Europe, qui vivent en direct le stalinisme, voient l'URSS comme diabolique et vouée à la destruction mondiale. A l'inverse, d'autres sont convaincus seulement tardivement de la fin de la Grande Alliance. Par exemple, Eisenhower (président en 1952) n'est convaincu de l'affrontement qu'à la fin de 1947, car il a expérimenté la Grande Alliance dans la fraternité des armes. Le phénomène est donc différencié que l'on soit à Washington (les historiens) ou en Europe (Eisenhower).
I. La Guerre froide
II. La coexistence pacifique, entre crises et rapprochements (1955 ? milieu des années 1960)
III. La détente (jusqu'en 1975)
IV. La guerre fraîche (75-84)
V. La fin de l'affrontement Est Ouest (84-89)
[...] Tito a des ambitions de puissance, et veut un protectorat sur l'Albanie, ce que Staline refuse. Dans la logique de consolidation de l'URSS, Tito pose problème. Juin 1948 mai 1949. Blocus de Berlin. La division de Berlin cause une grande peur en Occident. Ce sont pour eux les prémisses de la Troisième Guerre mondiale Or, ce n'était pas un geste offensif de la part de Staline. Il s'agissait d'un geste défensif de la part de Staline, qui voulait négocier en position de force la situation de l'Allemagne. [...]
[...] ( On a des sanctions symboliques avec boycott des jeux olympiques. ( EU font un embargo sur les céréales américaines, mais pas respecté par EU. De plus, lobby fait qu'embargo vite levé. ( Embargo sur produits technologiques. Pas respecté par EU ; Des embargos inefficaces et qui divisent les occidentaux. Seulement, va ruiner prestige d'URSS au moyen orient. [...]
[...] Car les démocraties, dans son modèle de pensée, sont faibles et divisées. De plus, en janvier 1950, le secrétaire d'Etat américain semblait avoir confirmé cette thèse, en déclarant que en ce qui concerne ce qui se passe en Asie, des pays tels que la Corée et Taiwan ne rentrent pas dans la sphère d'action des américains (C'est d'ailleurs le même problème que durant la Guerre du Golfe. L'ambassadrice des USA en Irak avait déclaré que le Koweït n'était pas le problème des Américains Enfin, en Chine, il y a Mao. [...]
[...] Il s'agit de militariser l'engagement américain dans la guerre froide. Jusque là, c'était surtout des actions politiques et économiques, il n'y avait pas d'actions militaire. Après la directive, l'endiguement du communisme doit prendre place à l'aide des militaires. Plusieurs éléments sont pris en compte : l'augmentation du budget américain militaire ; le réarmement de l'Allemagne, en 1950-51, événement exceptionnel quelques années seulement après la fin de la guerre (la RFA n'avait plus grand-chose à voir avec l'Allemagne nazie, mais sur le plan symbolique, la mesure était forte) ; la création de l'OTAN ; l'explosion en 1952 de la première H. [...]
[...] Pour la première fois, Eisenhower accepte de ne pas évoquer l'Europe de l'Est. Sur le plan symbolique, la rencontre est primordiale. Toutes une séries de photos sont effectuées montrant un climat d'entente cordiale. Le secrétaire d'Etat américain anticommuniste ne voulait pas que Eisenhower aille à la conférence, et quand il y est allé, il lui a conseillé ne prenez surtout pas de photos ! C'est tout l'inverse qui se passe. Khrouchtchev continue ses gestes de bonne volonté : Février 1956 : rapport Khrouchtchev lors du 20ème Congrès du PCUS. [...]
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