relations internationales, Cuba, Khrouchtchev, mur de Berlin, armistice nucléaire, conflits du Moyen-Orient
Une coexistence forcée (1953-1956) : entre 1953 et 1956, on observe un relatif dégel des relations : l'avènement de Khrouchtchev coïncide avec une nouvelle ligne. La « coexistence pacifique » est largement développée en URSS. Ce changement de cap du Kremlin s'explique par la prise de conscience des conséquences d'une guerre nucléaire, le sentiment de sécurité donné par les bombes A et H, ainsi que la nécessité de la paix pour l'économie. Ainsi l'affrontement se déplace dans d'autres sphères, notamment spatiales. La « doctrine Eisenhower » reste cependant belligérante : c'est la doctrine des « représailles massives ». De plus, Tito se réconcilie avec Khrouchtchev.
[...] En octobre 1962, des avions U2 repèrent des rampes de lancements de missiles pouvant atteindre les USA. De plus, Kennedy est mis au courant que des cargos soviétiques font route vers l'ile. La riposte américaine : le 22 octobre, Kennedy annonce que le blocus de Cuba, la surveillance de Cuba et le renforcement de Guantanamo, la convocation de l'Organisation des états américains et de l'ONU et déclare que tout lancement de missile nucléaire depuis Cuba entrainerait la guerre. Même si il mène une politique au bord du gouffre Kennedy est soutenu par la population pour) et par l'Occident. [...]
[...] Ainsi l'affrontement se déplace dans d'autres sphères, notamment spatiales. La doctrine Eisenhower reste cependant belligérante : c'est la doctrine des représailles massives De plus, Tito se réconcilie avec Khrouchtchev. Le chaud et le froid (1956-1962) : La finalisation des blocs militaires se fait sous une détente relative : le Pacte de Varsovie celle l'unité communiste, la RFA est admise à l'OTAN après l'échec de la CED. Néanmoins, la détente survit à la crise hongroise (Imre Nagy tente de s'éloigner de l'URSS) et à la crise de Suez, où les deux grands se rejoignent dans une politique anticolonialiste. [...]
[...] Le dénouement : Une reculade de Moscou entraîne la fin de la crise. La levée du blocus et la liberté de Cuba sont données à condition du retour des missiles soviétiques. Kennedy est devenu le héros de l'ère nucléaire. Khrouchtchev, dont les mobiles sont obscurs, perd de son prestige. Cet épisode annonce la détente. De la coexistence pacifique à la détente L'armistice nucléaire : la crise de Cuba a fait prendre conscience du danger de la multiplication des armes nucléaires. [...]
[...] De plus, le printemps de Prague montre la volonté de séparation de l'URSS : Alexandre Dubcek n'arrive pas à canaliser l'opposition aussi les troupes du Pacte de Varsovie envahissent la Tchécoslovaquie. L'affrontement périphérique Les conflits du Moyen-Orient : la création d'un Etat hébreu en 1948 résulte d'un long processus : dès la fin du XIX, des juifs s'installent, et la déclaration Balfour de 1917 suscite de nombreux espoirs. Cependant, l'UK rechigne à la création d'un Etat juif et se repose plus volontiers sur les Arabes. Cependant, la politique terroriste de l'Irgoun et du groupe Stern amène l'UK à vouloir se séparer du territoire aussi en 1947 la Palestine est partagée. [...]
[...] La première guerre israélo-arabe aboutit à une victoire juive. En 1956, Nasser décide la nationalisation du canal de Suez, après avoir obtenu une aide soviétique pour la construction du barrage d'Assouan. Les Français (soutient aux algériens) et l'UK (prestige et possessions des routes maritimes) s'y opposent. En octobre 1956, les Français et les Britanniques débarquent et envahissent le Sinaï. Cependant, l'opposition des USA et de l'URSS amène à un retrait européen. Nasser en tire une victoire politique, même si c'est une écrasante défaite militaire. [...]
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