Dès 1985, Mikhaïl Gorbatchev lance une nouvelle politique en URSS, la pérestroïka.
Il relance le dialogue avec les américains et laisse se développer la contestation dans les
démocraties populaires. L'échec du coup d'état du 19août 1991 par les communistes conservateurs révèle les tensions interne (...)
[...] La Chine (et l'Inde) grâce à son poids démographique économique (c'est l'atelier du monde) et militaire détient une place prépondérante en Asie (son modèle de développement est le modèle de développement du vol d'oiseau. Par ailleurs l'hyperpuissance américaine est de plus en plus critiquée et la légitimité de son action remise en cause depuis sa prise de position unilatérale sur la guerre en Irak. L'Allemagne et la France défendent une position multilatérale et tentent toujours de construire un monde multipolaire. [...]
[...] Il relance le dialogue avec les américains et laisse se développer la contestation dans les démocraties populaires. L'échec du coup d'état du 19août 1991 par les communistes conservateurs révèle les tensions internes. La fin des démocraties populaires Dès 1988, d'énormes manifestations se développent dans les démocraties populaires. Elles commencent dans les républiques Baltes et se poursuivent en Arménie, en Géorgie. Pour la première fois, l'URSS n'intervient pas. Les dirigeants communistes sont déchus et des élections libres portent au pouvoir les leaders de l'opposition libérale (1989). [...]
[...] Cette tendance s'est accentuée après les attentats du 11 septembre, aussi certains parlent de la fin de l'ONU. Les EU de G. W Bush déterminent seuls ce qui constitue une menace pour la sécurité du monde. La guerre préventive contre l'Irak se fait sans résolution de l'ONU; Les opposants sont classés sous l'appellation de terroriste ou d'Etats voyous : l'Irak, la Corée du Nord et l'Iran. On aboutit à une version moderne du maccarthysme qui prendrait pour cible au-delà des organisations terroristes elle- mêmes, tous ceux qui s'opposent à l'hégémonie américaine et jusqu'à la mondialisation libérale. [...]
[...] Gorbatchev démissionne le 25 décembre 1991. II- UNE HEGEMONIE AMERICAINE DESORMAIS INCONTESTE ? Les États-Unis, seule superpuissance Avec l'éclatement de l'URSS, les EU restent la seule grande puissance capable, de dominer la scène internationale. Les EU semblent les seuls en mesure de jouer le rôle des gendarmes du monde La guerre du Golfe en est l'illustration. La riposte à l'invasion du Koweït par l'Irak en 1991, se fait dans le cadre de l'ONU, mais n'est possible qu'avec la participation de 250000 soldats américains Les EU font alors figure d'hyperpuissance. [...]
[...] Les missions pour la paix se multiplient : 36 durant les années 1990, contre 14 durant la guerre froide. L'ONU a ainsi pu intervenir pour gérer l'accession de la Namibie à l'indépendance, le retour de la paix au Cambodge ou au Salvador, le désarmement en Irak. Elle bénéficie d'avancée nouvelle comme l'apparition d'un devoir d'ingérence humanitaire justifiant les interventions au Kurdistan (1991) en Somalie en (1992) ou la création d'un tribunal international pour juger les crimes de guerre. L'hyper puissance américaine limite cependant son action; ainsi les EU interviennent en Irak sans l'aval de l'ONU (composée des participations des états et notamment celle des Etats-Unis) De plus son budget est insuffisant et elle n'a pas d'armée permanente. [...]
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