A la fin des années 1980, la Perestroïka commence à montrer ses limites. Les réformes et les concessions faites par Gorbatchev semblent plus affaiblir le régime que lui redonner une réelle légitimité. Pour mettre fin aux contestations nationales croissantes qui déstabilise l'union soviétique, Gorbatchev a deux alternatives : soit il donne leur indépendance aux républiques (dans ce cas, c'est la fin de l'URSS), soit il tente de mettre en place un nouveau traité d'union répondant mieux aux attentes des républiques. A la fin de l'année 1990, Gorbatchev propose donc un projet de traité d'union redéfinissant les liens entre les différentes républiques de l'Union Soviétique. Il soumet ce traité au référendum en mars 1991 où il est accepté par la majorité des Républiques. Pourquoi le référendum n'a t-il donc pas débouché sur une nouvelle union soviétique qui fonctionne ? Un restructuration de l'URSS était-elle encore possible au début de l'année 1991 ou était-ce déjà trop tard ?
[...] La référendum du 17 mars 1991 Le référendum est un succès en demi-teinte. C'est un succès dans la mesure où dans les pays signataires du projet, la participation est de 80 pourcent (soit 150 millions de votants) et le oui l'emporte à 76,4 pour cent. ( On voit dans le tableau que je vous ai donné que ) le soutien le plus important au projet de traité provient des Républiques d'Asie Centrale: taux avoisinant les 90 pour cent (rien d'étonnant à cela puisque le régime communiste est à l'origine de l'émergence des nationalismes d'Asie Centrale). [...]
[...] Le projet de traité d'union La 1ere version du projet de traité d'union est publiée en nov 1990. En raison du peu d'autonomie qu'elle concède aux républiques, elle est rejetée. Une deuxième version est donc publiée en mars 1991. Elle penche en faveur d'une large souveraineté des Républiques mais maintient des structures fédérales dominantes : le Soviet Suprême de l'Union, qui exerce le pouvoir législatif, la présidence de l'Union qui assure le pouvoir administratif et exécutif suprême, le Conseil de la Fédération et le Cabinet des ministres, subordonné au Président de la confédération. [...]
[...] En effet, Eltsine souhaite faire sortir la Russie de l'URSS et encourage la dissolution des instances fédérales soviétiques. En février et mars 1991, Eltsine tente ainsi de mettre en place un accord entre les trois républiques slaves (Russie, Ukraine et Biélorussie) et le Kazakhstan pour concurrencer le futur traité. Enjeux du traité d'union : Au début de l'année 1991, la situation en Union Soviétique est catastrophique : -les revendications nationales ne cessent de se durcir. Le pouvoir central ne parvient plus à maîtriser la situation. [...]
[...] Le référendum du 17 mars 1991 en URSS A la fin des années 1980, la Perestroïka commence à montrer ses limites. Les réformes et les concessions faites par Gorbatchev semblent plus affaiblir le régime que lui redonner une réelle légitimité. Pour mettre fin aux contestations nationales croissantes qui déstabilise l'union soviétique, Gorbatchev a deux alternatives : soit il donne leur indépendance aux républiques (dans ce cas, c'est la fin de l'URSS), soit il tente de mettre en place un nouveau traité d'union répondant mieux aux attentes des républiques. [...]
[...] Le référendum sur l'Union rénovée au printemps 1991 I .Contexte dans lequel est décidé la mise en place du traité d'union l'accroissement des revendications nationales Rôle d'Eltsine dans la montée des forces centrifuges Enjeux du traité d'union II. Le traité d'union : une réponse satisfaisante aux contestations croissantes des républiques ? Le projet de traité d'union Le référendum du 17 mars 1991 Difficulté d'interpréter les résultats III. Aboutissement du traité d'union ? la non mise en application du traité d'union. La CEI : une nouvelle URSS ? [...]
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