A la recherche d'un nouvel ordre mondial, cours d'histoire contemporaine niveau terminale de 8 pages
Le Conseil de sécurité de l'ONU cesse d'être paralysé par le droit de veto des deux Grands. Il vote l'envoi en 1991 d'une coalition pour repousser l'invasion du Koweït par l'Irak. Il élabore un droit international contre la violence et pour venir au secours des victimes et multiplie les interventions dans les zones en crise. En Europe, l'OTAN s'élargit comme un instrument de maintien de l'ordre.
I- Les tentatives d'un nouvel ordre mondial
II- L'affirmation de la puissance américaine
III- Le réveil de l'islamisme et ses conséquences.
IV- Le conflit israélo-palestinien.
V- Les nouvelles mobilisations face au désordre mondial
[...] De la même façon l'OLP cesse d' apparaître aux yeux des États-Unis comme un instrument entre les mains des soviétiques. Dans ce nouveau contexte le président George bush fait pression sur Israël pour qu'elle accepte de négocier avec l'OLP. En 1992, les travaillistes reviennent au pouvoir en Israël. Le premier ministre Itzhak Rabin entame à Oslo des négociations secrètes avec l'OLP. Elles débouchent dès 1993 sur les accords de Washington dit Oslo I. Israël et l'OLP se reconnaissent mutuellement. Les accords prévoient l'établissement d'une autorité palestinienne. [...]
[...] Elles interviennent dans un nombre croissant de conflits. Elles agissent souvent avec le soutien de l'ONU et de grandes puissances aux risques de mettre en jeu leur indépendance. En 1999 le prix Nobel de la paix est attribué à médecins sans frontières et consacre la reconnaissance de leur action. L'échec de la mise en place d'un nouvel ordre mondial pacifique et plus équitable a contribué à l'émergence de l'altermondialisme. Le mouvement naît à Seattle en 1999 avec des manifestations contre l'OMC. [...]
[...] La Russie est affaiblie. En régression économique, elle peine à conserver le contrôle des richesses pétrolières des ex-Etats soviétiques d'Asie centrale et du Caucase pénétrés par l'influence américaine. L'autorité du pouvoir central y est en butte aux oligarchies locale et confrontée aux tentatives de sécession de la Tchétchénie, réprimées dans le sang. La Chine communiste a vu son poids économique reconnu en entrant dans l'OMC en 2001. Mais elle refuse toute libéralisation politique (massacre de la place Tienanmen en 1989). [...]
[...] La Corée du nord en sort en 2003. Les Etats qui n'ont pas les moyens de se doter de missiles pourraient ainsi utiliser des bombes sales c'est à dire des explosifs conventionnels enrobés de matières radioactives. Les stocks d'armes conventionnelles dans l'hémisphère nord restent impressionnants : si l'acte fondateur entre la Russie et l'OTAN prévoit une diminution des forces conventionnelles en Europe, les attentats du 11 septembre relancent l'augmentation des dépenses militaires aux Etats-unis. La communauté internationale s'est mobilisée pour le désarmement chimique et l'éradication des mines antipersonnel. [...]
[...] Alors qu'ils avaient renoncé au projet d'IDS en 1993, ils reviennent à l'idée d'un bouclier antimissile en 2001. Les interventions des USA dans le monde Fondée en 1949 contre l'URSS, l'OTAN semble perdre sa raison d'être avec la disparition du bloc de l'Est. La thèse américaine de son maintien l'emporte pourtant. En 1991, un Conseil de coopération nord-atlantique réunit les pays de l'OTAN et ceux de l'ancien pacte de Varsovie. En 1997, la signature de l'acte fondateur OTAN-Russie associe cette dernière à toutes le décisions sur la sécurité en Europe. [...]
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