Le monde, et en particulier les pays développés, connaît une période de prospérité économique sans précédent dans l'histoire économique par sa durée et par son ampleur, on lui donna le nom de trente glorieuses. Cependant, certains des facteurs favorables à la croissance s'essoufflent dès la fin des années 60, sans pour autant faire basculer l'économie dans la crise ; les déséquilibres sont encore latents, mais le choc pétrolier va les rendre manifestes.
Quels ont été ces déséquilibres ? Le choc pétrolier est-il la cause principale de cette crise ou s'agit-il d'un ensemble des déséquilibres de la prospérité ?
[...] L'entrée en crise commence à se faire sentir, mais qui a été le vrai détonateur de la crise de 1973 ? L'entrée en crise En 1973, à la suite d'une nouvelle guerre israélo-arabe, les producteurs arabes utilisent l'arme pétrolière en réduisant leurs exportations, ce qui provoque la pénurie et la hausse des prix du pétrole. Le prix du baril passe de 3 dollars en 1973 à 15 dollars en 1974. Ce choc pétrolier a eu deux effets principaux : il a entrainé une forte accélération de l'inflation en faisant augmenter considérablement les coûts de production ; et a cassé la croissance économique des pays développés. [...]
[...] Bref l'ébranlement du SMI annonce déjà la crise des années 1973- 1974. La croissance forte des 30 glorieuses a également était en grande partie fondée sur les gains de la productivité qui permettaient d'augmenter régulièrement les salaires et les profits. Mais à la fin des années 60, le ralentissement de la productivité du travail et la baisse de la productivité du capital sapent la croissance. Le ralentissement de la productivité du travail provient essentiellement de la crise de l'organisation fordiste du travail : le mécontentement des salariés par exemple, se traduisant par des conflits, du turn over, de l'absentéisme et du gaspillage. [...]
[...] La France par exemple connaît un taux de croissance de 2%. Mais face à une baisse de la rentabilité, les capitalistes ont cherché des solutions pour maintenir leur profit. Ils ont brutalement augmenté les prix. Ils ont aussi cherché à réduire les coûts de production en réduisant les effectifs. La production a été réorganisée pour liquider les secteurs les moins rentables et licencier massivement ailleurs. On connaît donc des déséquilibres monétaires avec une inflation élevée (Qui dépasse souvent les un déficit public et des dysfonctionnements des marchés financiers ; mais aussi des déséquilibres sociaux avec une hausse importante du taux de chômage. [...]
[...] Un caractère exceptionnel qui méritait de lui attribuer un nom : les 30 glorieuses. Ces 30 années de croissance fleurissante ont été permises grâce à de nombreux facteurs favorables. Mais certains de ces facteurs s'essoufflent à partir de la fin des années 60, sans pour autant faire basculer l'économie dans la crise ; les déséquilibres sont encore latents, mais le choc pétrolier va les rendre manifestes. Quels ont été ces déséquilibres ? Est-ce que le choc pétrolier est la cause principale de cette crise ? [...]
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