La question Noire aux Etats- Unis depuis 1945

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La question Noire aux Etats- Unis depuis 1945, fiche d'histoire de 2 pages



Le 18 novembre 1957, à Atlanta, en Georgie, au c?ur des Etats du Sud, à forte proportion de Noirs, le président Eisenhower adressait un appel aux Américains. Il convient, déclarait-il, « de mettre un terme à toutes les 'discriminations pour des raisons de race, de couleur et de religion, interdisent l'accès de nombreuses professions à une partie de la population. Le président Eisenhower a mis ce jour-là le doigt sur la très grave blessure que les Etats-Unis s'infligent à eux-mêmes en refusant à leurs 17 300 000 Noirs des possibilités d'instruction et d'emploi égales à celles des Blancs. En effet, depuis 1865, date de l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis, Les Noirs désormais indépendants, ne parviennent pas à s'intégrer , à trouver leur place dans la société américaine, ségrégationniste. La population noire est victime de discriminations et de violences, exercées par des groupes tels que le Klux Klux Klan.

Extraits

[...] Le but était de faire en sorte que les Noirs soient davantage représentés dans les emplois qualifiés, les universités, les médias, etc. Dès les années 1960, des emplois préférentiels sont mis en place. Mais il ne s'agit en aucun cas d'une politique de quotas : en 2003, la Cour Suprême a condamné le principe des quotas comme étant contraire à l'égalité devant la loi et à la libre concurrence. B. Le talon d'Achille des Etats-Unis Cependant, des certains états, ou dans certains quartiers de grandes villes, une ségrégation demeure, plus sournoise, car économique, et plus individuelle. [...]

[...] III- Une question résolue ? A. Une intégration des Noirs dans la société américaine En 2007, le sénateur démocrate Barack Obama est le premier homme noir à avoir une chance sérieuse d'accéder à la présidence des États- Unis. De plus, des personnes comme Condoleeza Rice ou son prédécesseur Colin Powell permettent multi racialité de la scène politique américaine. Pour favoriser leur intégration, les USA ont une politique d'Affirmative Action. L'expression est utilisée pour la première fois par John Fitzgerald Kennedy. [...]

[...] Un petit pas vers l'intégration Les nécessités de la guerre, le sentiment de solidarité qu'elle a suscité et l'extraordinaire expansion de l'industrie américaine qui l'a suivie leur ont ouvert, même dans les Etats du Sud, les portes de nombreuses professions qui leur étaient autrefois interdites. Leur niveau de vie s'est en conséquence très vite relevé, et leur revenu moyen atteint aujourd'hui de celui des Blancs. C'est seulement à partir de la présidence de Truman (1945-1953) que la ségrégation fut considérée comme anticonstitutionnelle par le pouvoir fédéral qui interdit notamment la ségrégation dans les écoles. Kennedy combat également contre la ségrégation qui pousse les noirs au séparatisme. [...]

[...] Il est surtout connu pour avoir prononcé le 28 août 1963, le discours désormais célèbre dont la phrase J'ai un rêve ( I have a dream) est en anaphore,à l'occasion de la Marche sur Washington. Il fut assassiné en 1968. Une femme a également marqué par sa non-violence, lorsqu'elle s'est levée en restant assise dans cet autobus le 1er décembre 1955. Rosa Parks a permis la déségrégation dans les transports en commun. Malcolm fervent militant des droits pour les Noirs (assassiné en février 1965) et le boxeur Cassius Clay (rebaptisé Mohammed Ali) prônent un mouvement qui s'apparente au Black Power. [...]

[...] On voit le mouvement révolutionnaire des afro américains des Black panthers. Une des images qui marque leur lutte est celle de deux athlètes, champion olympique des JO de 1968, levant leur bras avec leur main dans un gant noir. Nation of Islam qui prône un racisme et refuse catégoriquement de s'ouvrir aux blancs (interdiction de mariages mixtes) C. La déségrégation de l'Etat fédéral La ségrégation scolaire est déclarée inconstitutionnelle par la Cour suprême des États-Unis en 1954 (arrêt Brown v. [...]