La question irlandaise et polonaise avant 1848

Résumé du document

La question irlandaise et polonaise avant 1848 s'inscrit dans le mouvement des nationalités qui se développe dans la première moitié du XIXème en Europe. A la veille de 1848, l'Europe des nationalités présente un visage multiple :

on y trouve des Etats- Nations (France, RU, Espagne?),

des jeunes nations (la Grèce, indépendante depuis 1829 et la Belgique, depuis 1830), des empires multinationaux (empires autrichien, russe et prussien), deux nations fortement divisées (l'Allemagne et l'Italie).

L'Irlande et la Pologne sont deux exemples de territoires dans lesquels le sentiment de nationalité est nié et opprimé face à des puissances dominantes.

Extraits

[...] La noblesse polonaise a pris la tête de l'insurrection. Elle domine les grands domaines de Galicie c ou je croyais que c'etait une region espagnole !!!!orientale et à l'est les régions lituaniens et biélorusses. Elle a des alliances avec toute la région et pfs avec la France et l'Angleterre ; elle exerce un contrôle sur les fonctionnaires privés et un patronage sur la société. C'est donc elle qui est le plus en mesure de mobiliser et d'agir pour la cause nationale. [...]

[...] Ici encore, la religion constitue un lien fort rassemblant le peuple irlandais catholique opprimé. Daniel O'Connell, père du mouvement nationaliste, est le fondateur de la puissante Association catholique en 1823. Les revendications nationales passent d'abord par une intégration civile et religieuse. Il réclame le droit à l'éligibilité pour les catholiques (qui ont obtenu le droit de vote en1793), et la suppression de la dîme obligatoire à l'Eglise Anglicane. En 1829, le droit d'éligibilité est accordé et le parti irlandais, arrive à la Chambre des Communes. [...]

[...] Ces deux pays, vont se nourrir du sentiment de nationalité, et aspirer à leur émancipation. Mais bien qu'elles soient motivées par un objectif commun, les situations irlandaises et polonaises n'en demeurent pas moins quelque peu différentes. Comment le mouvement des nationalités est il mis en marche en Irlande et en Pologne avant 1848, et comment s'exprime-t-il dans chaque espace ? L'IRLANDE ET LA POLOGNE SONT SOUS DOMINATION ETRANGERE Les deux pays sont occupés POLOGNE : la Pologne est dominée par les trois puissances que sont la Russie, la Prusse et l'Autriche. [...]

[...] La révolution catholique est en partie un mythe issu de la dualité des marqueurs identitaires. Association Catholique de 1823 = premier mouvement politique de masse au monde. Eglises multitudinistes ont des niveaux d'appartenance très variables : Eglise de foules La pratique religieuse est très variable aussi : tous n'ont pas un lien organique très fort avec le clergé. Puis il y a les militants catholiques qui découplent religion et politique. CATHOLIQUES IRLANDAIS Pb central : rôle de la religion dans la construction du sentiment national : C'est un facteur d'unité Mais aussi une limite Puisque le catholicisme interdit l'insurection contre les souverains légitimes En 1832 Grégoire XVI, quand il condamne Lammenais, condamne aussi la révolte polonaise ; O'Connell reste dans la voie réformiste car il refuse la violence, mais il reste plus prudent que Lammenais car il se garde de demander l'aval du Pape. [...]

[...] Le mouvement irlandais n'est pas indépendantiste au départ, il est autonomiste. Il est dans une démarche réformiste, et il n'obtient qu'une toute petite partie de ce qu'il souhaite. ( En général quand un mouvement réformiste échoue, il a des chances d'être dépassé sur sa gauche par un mouvement plus radical. Avant 1848, les Eglises sont les seules forces qui touchent les masses : les polonais s'y retrouvent : la religion marque l'identité de la nation. ( l'Union autour du roi catholique Mais ca ne fait pas l'unanimité : certaines élites sont libérales, libre penseuses etc. [...]