protestantisme, XVIIIème siècle, France, déchristianisation, réformes du catholicisme, divergences au sein de l'église
L'édit royal de 1787 redonne en France un statut légal aux réformés leur permettant notamment de se marier, ils n'avaient jusque-là plus d'existence depuis 1685. Au XVIIIe siècle, l'égalité des droits en termes de religion a ainsi progressé par conséquent il y a une plus forte tolérance pour la religion protestante qu'auparavant. Le royaume modifie le statut des protestants. Les partisans de la religion réformée passent de la clandestinité à une intégration dans la société française dans certains domaines.
[...] En 1771, Voltaire prouvera leur innocence Les affaires judiciaires font avancer l'idée d'une tolérance nouvelle dans les différentes élites intellectuelles. II. Les conséquences de la progression de l'église protestante en France : Le nouveau statut des protestants : Avec l'édit de 1787, grâce aux idées de tolérance des philosophes qui se sont répandues, les protestants peuvent enregistrer les naissances, mariages et décès devant un juge royal du lieu où ils habitent et non plus seulement devant un curé, mais ils n'ont pas encore la liberté de culte. Les réformés retrouvent alors une existence légale. [...]
[...] Il y a une généralisation ‘'du bon prêtre'' au XVIIIème siècle. Amélioration de la transmission des idées du christianisme pour les fidèles : Les curés utilisent le catéchisme pour les enfants et la prédication pour les fidèles pour propager les idées de l'église. Les prêtres procèdent à une modification culturelle basée sur la moralisation pour parvenir à maitriser son corps. Ils ravivent aussi dans l'esprit des chrétiens la peur de l'enfer en cas de péchés. Ils valorisent les sacrements religieux. [...]
[...] Malgré les différentes condamnations et persécutions, le jansénisme résiste pendant la première moitié du XVIIIème siècle. Il touche les milieux instruits, et les parlementaires en profitent pour s'opposer à la monarchie absolue. Le mouvement de la franc-maçonnerie vient de Grande-Bretagne. En 1740, on compte une dizaine de lieux où se réunissent les francs-maçons (loges) à Paris. Elles comptent membres environ. Ils critiquent le fanatisme religieux, comme le massacre à la Saint Barthelemy. Ils développent une culture où le catholicisme n'est pas au premier plan. [...]
[...] Pour eux, l'homme doit se laisser seulement guider par la raison, et l'église selon eux empêchent les hommes de progresser vers cette raison. La déchristianisation de certains fidèles : Il y a une diminution du nombre de vocation pour devenir prêtre, chez les séculiers ainsi que chez les réguliers. Les élites locales aussi incitaient moins leurs enfants à se tourner vers l'église. Les livres religieux occupaient de moins en moins de place dans les bibliothèques. Les pratiques religieuses ont un recul dans la société. Dans les testaments, il y avait le souhait d'obsèques plus simples. [...]
[...] Le royaume modifie le statut des protestants. Les partisans de la religion réformée passent de la clandestinité à une intégration dans la société française dans certains domaines. On peut alors se demander pourquoi le statut évolutif des protestants durant le XVIIIème siècle en France a modifié la façon de penser de la société vis-à-vis de la religion ? Il existe plusieurs raisons pour expliquer ce changement, c'est ce que nous allons d'abord démontrer dans un premier temps, puis nous verrons les différentes conséquences de ce nouveau statut en France, enfin nous seront amenés à voir les divers bouleversements que cela produit dans la religion catholique. [...]
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