Après la défaite de l'Allemagne et de ses alliés en 1918, l'Empire Ottoman est démembré. La France et le Royaume-Uni se partagent les mandats SdN sur ces territoires et remodèlent leurs frontières. Ce sont des mandats A, c'est à dire censés conduire assez rapidement à l'indépendance. Mais ils doivent gérer 3 problèmes majeurs : les rivalités entre grandes puissances, la montée du nationalisme et les conflits inter-religieux.
[...] Il faut que celui-ci soit praticable, conforme aux obligations britanniques, et rende justice aux juifs et aux arabes : 3 zones sont délimitées. Les sionistes sont divisés, les arabes refusent unanimement. C'est le début du terrorisme de l'Irgoun. Une nouvelle commission, non liée aux décisions de Peel, se réunit : elle est boycottée par les Arabes et propose 3 projets très différents. Elle entretient un flou volontaire. Une table ronde se tient en janvier 39 : le Royaume Uni propose un Etat palestinien avec des garanties pour la population juive : les deux camps refusent. [...]
[...] Mais les négociations n'aboutissent pas. L'administration britannique est également très méfiante face à cette commission qui est devenue un quasi-gouvernement. Après les premières émeutes arabes en Palestine, l'administration militaire de Palestine est dissoute. Une autre commission, américaine celle-là, formule un argumentaire contre le sionisme malgré l'apport humain de la colonisation juive, car la création d'un Foyer National serait contraire aux principes wilsoniens. Mais le rapport King- Crane n'est publié qu'en 1922. En 1920, les thèses sionistes triomphent à la conférence de San Remo. [...]
[...] Mais pendant la guerre, l'Irak est pro-allemand ; sans que les Alliés comprennent, l'Allemagne lâche le gouvernement irakien. La Transjordanie est un régime constitutionnel mais un protectorat de fait. Elle devient le centre de l'influence britannique dans la région. Le Liban et la Syrie sous le mandat français En 1918, l'émir Fayçal entre avec le colonel Lawrence à Damas et proclame la création du royaume arabe de Syrie. La France instaure la loi martiale jusqu'en 1925 sur ces territoires et crée en 1920 un Grand Liban séparé de la Syrie. [...]
[...] Le Proche et le Moyen-Orient dans les relations internationales entre 1918 et 1945 Après la défaite de l'Allemagne et de ses alliés en 1918, l'Empire Ottoman est démembré. La France et le Royaume-Uni se partagent les mandats SdN sur ces territoires et remodèlent leurs frontières. Ce sont des mandats c'est à dire censés conduire assez rapidement à l'indépendance. Mais ils doivent gérer 3 problèmes majeurs : les rivalités entre grandes puissances, la montée du nationalisme et les conflits inter-religieux. Les rivalités entre puissances D'abord, entre l'Italie et la France. [...]
[...] Il donne aux Etats-Unis un droit de prospection, entretient des relations avec l'Allemagne, joue sur la rivalité anglo-russe. En 1927, il signe un traité de non-agression avec l'URSS, l'Anglo-Persian Company sert de rapprochement avec le Royaume Uni. A la fin des années 20, l'Iran cesse d'être un protectorat de fait. En Afghanistan Le roi Amanullah joue sur la rivalité anglo-russe et lance un programme de modernisation et de sécularisation. Mais il se heurte, comme en Iran, à de fortes résistances religieuses. [...]
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