Ce document porte sur l'un des chapitres au programme du bac d'histoire, à savoir le Proche et Moyen Orient, un foyer de conflit depuis 1945. En effet, le 6 décembre 2017, le président américain Donald Trump reconnait officiellement Jérusalem comme la capitale d'Israël. Cette décision a provoqué la colère des Palestiniens notamment ceux présents dans la Bande de Gaza et a réactivé les conflits entre Israël et ces derniers, engendrant des dizaines de morts. De plus cette décision a entrainé une vague de réprobation mondiale : ces évènements montrent ici que le Moyen Orient reste encore aujourd'hui une zone de conflits très virulente.
En quoi les Proche et Moyen-Orient sont-ils un foyer de conflits majeur de 1945 à nos jours ?
[...] Un des théâtres de la guerre froide (1945-1991)1. A partir des années 50, les EUA et l'URSS vont chercher à développer leur influence dans cette régionETAT DES LIEUX (très rapide) : La 2nd GM accélère bcp l'émancipation des mandats et des Etats nations de la région : en 1946, la France se retire de la Syrie et du Liban et le RU soumet de la question de la Palestine à l'ONU à cause de tensions montantes entre juifs et musulmans sur le territoire palestinien, les britanniques mettent fin à leur mandat et le remettent à l'ONU (résolution 181 de 1947) : [c'est l'annonce d'un plan de partage qui doit créer pour octobre 1948 deux états.]En 1956, le président égyptien Nasser décide de nationaliser le canal de Suez détenu jusqu'à lors par des capitaux franco-britanniques pour affirmer l'indépendance total de l'EGYPTE. [...]
[...] Le Proche et Moyen Orient, un foyer de conflit depuis 1945IntroductionLe 6 décembre 2017, le président américain Donald Trump reconnait officiellement Jérusalem comme la capitale d'Israël. Cette décision a provoqué la colère des Palestiniens notamment ceux présents dans la Bande de Gaza et a réactivé les conflits entre Israël et ces derniers, engendrant des dizaines de morts. De plus cette décision a entrainé une vague de réprobation mondiale : ces évènements montrent ici que le Moyen Orient reste encore aujourd'hui une zone de conflits très virulente. [...]
[...] Le mouvement panarabe ou panarabisme est un mouvement politique qui prône l'unité de tous les peuples arabes. À partir de la fin des années 1970, les deux superpuissances voient leur influence reculer : en 1979, une révolution islamique en Iran rejette le modèle américain (rébellion populaire contre le shah face à une montée des inégalités sociales mise en place d'un régime chiite extrémiste qui bascule dans le bloc soviétique) ; de 1980 à 1988, la guerre Iran-Irak échappe en partie à leur contrôle (Saddam Hussein déclenche une guerre interétatique pour étendre son territoire et pour faire peur a sa pop irakienne en majorité chiite alors que lui est sunnite guerre de 8 ans car équilibre des forces entre les deux blocs et environ 1 million de morts qui se termine par un cessez le feu imposé par l'ONU) 2. [...]
[...] (Poignée de main historique du 13 septembre en Yasser Arafat et Yitzhak Rabin lors de la ratification à Washington de ces accords) Ces accords mènent à la création d'une autorité palestinienne présidé par Yasser Arafat installée en Cisjordanie mais qui a autorité sur la Cisjordanie et Bande de Gaza. Israël s'engage à évacuer progressivement la Bande d Gaza (ça prendre 10 ans). Ces accords font naitre bcp d'espoirs quant aux futures négociations mais, en novembre 1995 l'assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin remet les choses en question Une situation bloquée ? [...]
[...] À partir de 2000, le processus de paix israélo-palestinien se bloque : l'assassinat du 1er ministre israélien et la seconde intifada (2000), soutenue par le Hamas, mouvement islamiste rival de l'OLP bloquent la situation les élections qui vont suivre en Israël vont faire basculer la population vers l'extrême droite avec Benjamin Netanyahou (1er ministre) + politique de durcissement avec la construction d'un mur de séparation et un contrôle total de Jérusalem plus de négociations possibles Les attentats du 11 septembre 2001 poussent les États-Unis et leurs alliés à intervenir militairement en Irak à partir de 2003 au nom de la lutte contre le terrorisme et de l'instauration de la démocratie. Cette initiative attise le sentiment anti-occidental et les tensions communautaires (sunnites, chiites). En 2011, des révolutions arabes, fondées sur l'aspiration à la démocratie, touchent l'ensemble de la région. Sauf en Tunisie, ces mouvements aboutissent au renforcement des dictatures (Égypte) ou à des guerres civiles (Libye, Syrie). [...]
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