Il fut un révolutionnaire de la première heure. Il est né en 1759, à Arcis-sur-Aube. Il fait des études de droit à Paris et achète une charge d'avocat au conseil du roi en 1787. En 1790, il multiplie les discours dans le club des « Cordeliers ». En janvier 1791, il rejoint l'administration révolutionnaire au niveau local et va avoir des discours de plus en plus radicaux notamment au club des Jacobins : "le roi est un imbécile".
Il va partir un temps en Angleterre, revient en France en 1792, assiste à l'incarcération du roi et de sa famille. Danton devient alors ministre de la Justice, il prononce des discours forts marquants. En septembre 1792, il est élu à la convention, il entre en avril 1793 au premier comité de « salut public », c'est un organe exécutif.
[...] Ce n'est pas un procès mais une parodie de justice. Les jurés de ce tribunal ont été choisis parmi une liste établie par la convention : c'est Fouquier qui est derrière tout ça. Il y a amalgame des procès, on essaie de le noyer parmi les 14 accusés du procès. Des témoins devaient être entendus (liste en évidence) mais un seul témoin à charge nommé Cambon a été entendu. De même, les juges ont refusé d'entendre les accusés. Danton est déclaré coupable, toutes les garanties de justice et d'équité ont été écartées, c'est une caricature de justice. [...]
[...] L'accusation est préparée et soutenue par Robespierre, il reproche à Danton de ne pas avoir de principes politiques, de ne pas avoir voulu la mort du roi, de ne pas avoir assez soutenu la révolution et de vouloir la contre-révolution ainsi que d'autres faits comme ne pas être un défenseur de la liberté. Danton est donc arrêté, un rapport sur lui va être écrit par un proche de Robespierre, il se nomme Saint-Juste. C'est une accusation sans fondements. Danton est arrêté et il prépare sa défense, il est accusé en même temps que d'autres personnages. Il va se défendre lui-même, il a de plus en plus d'absences. [...]
[...] Le procès de Danton Il fut un révolutionnaire de la première heure. Il est né en 1759, à Arcis- sur-Aube. Il est rebelle à la discipline, la légende veut qu'il fût allaité par une vache, défoncé par un taureau et la petite vérole finit par achever son Portrait. Il fait des études de droit à Paris et achète une charge d'avocat au conseil du roi en 1787. En 1790, il multiplie les discours dans le club des Cordeliers En janvier 1791, il rejoint l'administration révolutionnaire au niveau local et va avoir des discours de plus en plus radicaux notamment au club des Jacobins : le roi est un imbécile Il va partir un temps en Angleterre, revient en France en 1792, assiste à l'incarcération du roi et de sa famille. [...]
[...] Mais on va progressivement l'empêcher de parler, l'accusateur public appelé Fouquier va faire suspendre la séance en accord avec le président Herman. A partir de là, Danton n'aura plus jamais la parole, les débats seront considérés clos. Il y a donc ici irrégularité des débats qui soutiennent l'accusation. Danton a voté pour la mort et était contre le sursis du roi, il ne pouvait être favorable à la monarchie, on le soupçonne avec des révolutionnaires »soft à tort. On lui a aussi reproché d'avoir profité de sa situation de ministre pour amasser de l'argent : ça par cotre c'est vrai. [...]
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