Peu après la fin de la 2e Guerre mondiale, le 9 mai 1945, l'armée rouge entre à Prague avant les Américains, cela conduit à la prise du pouvoir par Antonin Novotny en 1957, en tant que premier secrétaire du Parti communiste et président de la République.
Trois ans plus tard, le 22 février 1948, un putsch conduit à la prise du pouvoir totale par les communistes tchécoslovaques.
[...] Ceci sonne la fin du Printemps de Prague. Pour justifier cette intrusion, Les Russes manipulent l'information. Ils parlent d'un appel à l'aide lancé par de bons communistes d'une découverte de chars américains annonçant la présence de l'ennemi en territoire tchécoslovaque, de l'invasion des Allemands et de la présence de dangereux réactionnaires à Prague. Les soldats, croyant arriver en libérateurs, seront donc extrêmement surpris de la résistance passive des Tchécoslovaques. Alexander Dubček donne l'ordre à la population de n'opposer aucune résistance armée afin d'éviter tout bain de sang semblable à celui de Budapest. [...]
[...] Patton de faire reculer les troupes américaines hors de la Tchécoslovaquie et de renoncer à libérer Prague. Trois ans plus tard, le 22 février 1948, un putsch conduit à la prise du pouvoir totale par les communistes tchécoslovaques. La démocratisation En 1957, le pouvoir à Prague est monopolisé par Antonin Novotny, premier secrétaire du Parti communiste et président de la République. Cependant, il accumule des erreurs politiques et est forcé de céder sa place le 5 janvier 1968 à Alexander Dubček, élu par le présidium (organe exécutif de l'URSS) et dont l'arrivée au pouvoir marque le début du Printemps de Prague. [...]
[...] À la fin du Printemps de Prague, on dénombre quand même 82 morts et environ 800 blessés. Lors de la prise de Prague par les Soviétiques, Dubček et ses collaborateurs immédiats sont incarcérés à Moscou. Sous la pression des Russes, les membres du comité central signent le protocole de Moscou, ce qui marque la fin du Printemps de Prague et le début de la normalisation. Peu après cela, l'ambassadeur soviétique exige la formation d'un gouvernement ouvrier paysan révolutionnaire, mais le général Svoboda (le président de Tchécoslovaquie) refuse formellement et fait ainsi échouer le plan des Soviétiques. [...]
[...] Il en va de même pour les intellectuels et des milliers de Tchèques engagés activement dans le Printemps de Prague. Cela engendre un accroissement de la pauvreté et une importante vague d'immigration vers des pays de l'Europe de l'Ouest. Ceux qui restent doivent se contenter de petits boulots. L'exemple le plus frappant est celui de Dubček, qui devint jardinier dans un parc public. Le nouveau dirigeant s'attèle à restaurer les liens avec les autres États socialistes. En somme, le but de la normalisation était de donner un pouvoir total au Parti et aux personnes de confiance en éliminant tous les intellectuels, tout cela dans le but d'éviter une contamination du socialisme à visage humain dans les autres pays du bloc soviétique. [...]
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