Première Guerre mondiale, guerre économique, crises de 1917, mondialisation, Allemagne
L'Allemagne veut défaire l'armée française en 6 semaines afin de pouvoir concentrer ses efforts à l'Est par la suite ; cependant, le plan Schlieffen échoue. Au début de la guerre, l'avantage numérique est donné à l'Entente tandis que l'avantage technique est donné aux Empires centraux. La France et l'Allemagne s'affrontent en tentent chacun de déborder l'armée adverse par l'ouest : c'est la course à la mer (bien que la mer n'en soit pas l'objectif). Pendant ce temps, Paris est fortifié et retranché par Gallieni. A l'Est, les Russes sont défaits à Tannenberg et aux lacs Mazures.
[...] Dès 1915, l'Entent prend conscience de l'importance de l'arme économique : il est possible de gagner en asphyxiant les armées allemandes qui importe denrée alimentaires et matières premières. Ainsi, dès 1916, la situation économique des Empires centraux est dramatique et leur seule riposte sera une guerre sous marine acharnée contre le RU. Cependant, les filets anti sous-marins et la flotte américaine condamnent les U-Boots. L'économie de guerre s'organise très vite, autour de grands groupes industriels : en France, Schneider coordonne les industries d'armement tandis que Citroën repartit les matières premières avec l'aide de l'Etat. [...]
[...] La Fin de la Première Guerre Mondiale (1918) A la fin 1917, le rythme de la guerre s'intensifie, l'Allemagne se rendant compte qu'asphyxiée économiquement et bientôt militairement (l'appui américain commence à se faire sentir), elle doit gagner la guerre vite ou la perdre. La révolution russe lui permet de souffler à l'Est (où elle doit toutefois laisser 1 million d'homme d'occupation) et de se concentrer à l'ouest. Cependant, le manque d'homme lui empêchera de profiter des victoires de ses offensives de juillet 1918 (Somme, Flandre, Chemin des Dames, Champagne). [...]
[...] La France et l'Allemagne s'affrontent en tentent chacun de déborder l'armée adverse par l'ouest : c'est la course à la mer (bien que la mer n'en soit pas l'objectif). Pendant ce temps, Paris est fortifié et retranché par Gallieni. A l'Est, les Russes sont défaits à Tannenberg et aux lacs Mazures. L'échec de la guerre de mouvement entraîne un enterrement dans les tranchées des armées et le front se stabilise en décembre 1914. Toutes les offensives échouent (Marnes, Artois, Champagne, Verdun, Chemin des Dames) et aboutissent à des pertes considérable augmentées par le développement technique des grenades, des bombardements et des gaz. [...]
[...] En 1918, l'Entente prépare l'offensive finale tout en contenant les assauts allemands. En juillet 1918, fort d'un avantage numérique et technique (arrivée de chars Renault), Foch lance la contre attaque fatale en Champagne : l'armée allemande bat en retraite difficilement et perd tout espoir de victoire. En Palestine, les anglais écrasent les turcs qui se rendent début novembre 1918. L'Italie reprend l'avantage et gagnent haut la main à Vittorio-Veneto, ce qui aboutit à un armistice avec les Autrichiens le 3 novembre. [...]
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