Première Guerre mondiale, victoire de l'Entente, conséquences politiques, ruine économique de l'Europe, Chancelier Bismarck
Le dernier conflit généralisé ayant impliqué à la fois le UK, le Royaume de Prusse, l'Empire d'Autriche et la France remonte à l'époque des guerres napoléoniennes qui se sont achevées avec la défaite française de 1815. Mais les antagonismes sont nombreux et menacent cet équilibre.
[...] La Pologne serait reconstituée, avec accès à la Mer. Les frontières italiennes seraient fixées le long de la ligne des nationalités. Enfin, la Russie devait choisir librement ses nouvelles institutions Conférence de la paix à Paris de janvier à mars 1919. Les vainqueurs se réunissent à Paris pour une grande conférence de la paix, conduite par le Président du conseil George Clémenceau, l'américain Wilson, l'anglais Lloyd Georges et d'autres, mais qui ne participent pas pleinement à cette conférence. On décide de mettre en place des traités de paix, et on force les vaincus à signer. [...]
[...] C'est une claire affirmation impérialiste sur le plan politique et économique. puissance économique montante de l'Allemagne ne se satisfait pas du statu quo voulu par Bismarck. Les milieux d'affaires lui reprochent de tenir l'Allemagne en dehors de l'expansion coloniale. Cette weltpolitik soutient le développement d'une flotte allemande sur toutes les mers, pour protéger les intérêts allemands et contraindre le UK à négocier. Le protectionnisme économique doublé d'une course à l'armement. Le UK est la première a instituer le protectionnisme qui remplace le libre échange elle crée des barrières douanières. [...]
[...] La fin de la guerre parait loin, les peuples sont fatigués s qui aboutit à des situations tendues. En France, on assiste à des guerres ouvrières, à Paris et dans les provinces, et a des mutineries, dans les tranchées françaises. Pétain enraye la crise en améliorant la condition de vie des soldats et en faisant exécuter les mutins devant les troupes sur l'exemple. En novembre 1917 alors que les Français désespéraient de la victoire, un homme politique Georges Clémenceau, violent adversaire du défaitisme, convaincu que la guerre peut être gagnée, devient Président du Conseil. [...]
[...] Son principal promoteur était Wilson, qui en avait constitué la base avec ses quatorze points. Mais les USA ne feront jamais partis de la SDN, car le Sénat américain vote contre l'adhésion à la SDN. La ruine économique de l'Europe et l'accélération du développement des pays neufs. Sur le plan financier, les dépenses de guerre ont été gigantesques en France, au UK, en Allemagne et en Italie. Il y a donc une inflation qui va plus vite que la hausse des salaires. [...]
[...] Wilson estima qu'il devait opposer son plan au leur. Il présenta son plan de paix devant le congrès américain le 09/01/1918. Les cinq premiers points des quatorze points étaient abstraits : diplomatie ouverte, liberté des mers, abaissement des barrières douanières, désarmement, efforts pour préserver les intérêts des populations colonisés et création de la SDN, pour remplacer la diplomatie traditionnelle secrète, cynique, impérialiste par une diplomatie nouvelle. Les points 6 à 13 étaient plus concrets et concernaient les remaniements territoriaux. La Belgique devrait recouvrir son indépendance. [...]
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