Dissertation d'Histoire Contemporaine: La politique du gaullisme de 1958 à 1969 (4 pages)
c)La crise de mai juin 68 :crise étudiante, sociétaire?. et une révolte contre l'obsolescence de la politique gaullienne ?
C'est une crise de société amorcée dans la plupart des pays industriel qui arrive finalement en France et, se greffant sur la réalité de la politique française semble devoir emporter le régime à bout?MAIS, sa signification dépasse très largement le cadre politique
Débuté à Nanterre le 22 mars par des « gauchistes », le climat révolutionnaire provoqué par les étudiants se traduit par une « phase sociale » : une grève générale le 13mai ex : usine Renaud de Billancourt .
C'est l'échec des négociations sociales qui transfère la crise sur le terrain politique : incapacité du pouvoir à agir, silence prolongé de DG puis on mutisme après la proposition d'un référendum sur la participation qui n'atteint pas l'opinion et ne joue aucun rôle sur les événements?
EX : après ses deux jours de « disparition », DG propose sa « contre offensive » avec la dissolution de l'assemblée et l'appel au civisme des français ave le régime== reflux des grèves et occupations
d)Juin 68 69 un nouveau souffle pour la république gaullienne ?
la contre offensive de DG , une victoire totale qui consolide un régime qui semblait aux bords de l'effondrement
Ex : victoire écrasante de l'UDR aux « élections de la peur » de juin 1968 où elle recueille prés des 3/4 des sièges ( avec ses alliés républicains) .La gauche est taillée en pièces et en crise .
réponse aux français de DG renforcé : des réformes qui « répondent à leurs attentes » autour de la « participation ».
Ex : une loi , en octobre 1968, d'orientation de l'enseignement supérieur ( autonomie des universités et gestion)
et une réforme régionale sur la décentralisation et la participation des régions à la gestion .
Cette dernière réforme nécessite une révision de la Constitution== référendum en avril 1969
MAIS , les mécontents ( politiques comme la gauche mais également du UDR, appuis habituels comme les milieux d'affaires se rebiffent?) se coalise contre DG. On a surtout un appoint de voix conservatrices qui vont expliquer le rejet du referendum ( rejet faible à 53 ,2?)=== DG désavoué se retire de la vie politique « la vieillesse est un naufrage »
I) Donner des fondements « sains « à la France par de nouvelles institutions (1958-1962) :la mise en place de l'application politique de l'idéologie gaulliste
II) Les succès et acmé de la politique gaullienne(1958 à 1965) : aboutissement de l'idéologie politique gaulliste
III) L'usure du pouvoir et les crise du gaullisme (1965à 1969) : une rupture vers des POLITIQUES DU gaullisme du fait d'une obsolescence de la politique gaulliste choisie de DG?
[...] Ex : éloge à de gaulle chef de la France résistante par le ministre de la culture André Malraux lors de la panthéonisation du chef combattant de la résistance J Moulin en 1964. b)La crise de 1962 et ses conséquences : l'apogée de l'incarnation de la doctrine gaullienne par son application politique soit l'hyper présidentialisation et fin du régime parlementaire = la crise de 1962 fait renaitre une deuxième fois la république DG souhaite renforcer le pouvoir du président, élu le plus démocratiquement possible , par le suffrage universel ce que dénonce les parlementaires ( istes)= trop de pouvoir Ex : 22 août : attentat du Petit-Clamart qui relance le vœux de DG d'un mandat présidentiel pour 7 ans ( il profite de l'émotion) 5 octobre : motion de censure votée par l'Assemblée Nationale contre le gouvernement Pompidou (pour exprimer le refus de la proposition de réforme du mode d'élection du président de la république). [...]
[...] Se fondant sur les paroles, les écrits et les actes du Général, on peut dégager les traits dominants de sa vision et de sa pratique politiques, en somme son idéologie : un État fort, une diplomatie indépendante, une proximité avec le peuple ( referendum), une défense autonome, la modernisation technologique et économique, tout cela au service d'un dessein, la grandeur de la France. Cette politique antiparlementariste s'inscrit dans la 5éme république , quand, triomphant et voguant sur sa réputation de chef de la France résistante il est rappelé au pouvoir en 1958. [...]
[...] Avec une victoire courte, son prestige est atteint. Ex : l'opposition écrasée en 1962 redevient crédible avec ce demi-succès et prépare les élections législatives de le «3ème tour de l'élections présidentielle ».Le parti gaulliste , fraichement renommé UDV et renouvelé par des hommes nouveaux semble apte à aborder l'opposition .alors que le premier tour des élections semble être un triomphe de celui-ci, la tendance s'inverse au second tour : l'UDV conserve la majorité de justesse et perd de nombreux sièges La double déconvenue électorales parait témoigner de la fragilité du régime et des tensions ( oppositions politiques face à la personnification du pouvoir jusque dans la majorité, grèves ultra violentes ) b)La césure entre pouvoir et la classe politique s'accentue par l'exercice solitaire du pouvoir de DG à l'étranger . [...]
[...] Un tournant sine qua non de la doctrine Le cadre institutionnel : séparation des pouvoir et renforcement du rôle du chef de l'état Une dimension personnelle du pouvoir avec un contrôle exacerbé (censure) des medias que DG maitrise à la perfection ( dénonciation par opposition, notamment les nostalgiques du parlementarisme). La politique du gaullisme par DG est indissociable du personnage : un patriote fidèle , ancien militaire , de tradition monarchico-bonapartiste Je suis un monarchiste, la République n'est pas le régime qu'il faut à la France. [...]
[...] Cependant déconvenues électorales et usure du pouvoir faisant dans une société française , comme la plupart des sociétés à cette époque, la politique gaulliste de DG semble obsolète. Malgré des tentatives de changement dans l'application de la politique gaulliste par DG, DG désabusé démissionne en 1969 ; Avec le départ de DG ,c'est une nouvelle page de l'Histoire qui s'écrit. C'est la fin de la république gaullienne, de la politique du gaullisme par DG, mais pas de l'idéologie gaulliste. On le verra notamment avec le néo-gaullisme de Pompidou. [...]
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