Ce document est un cours de vie politique française ayant pour objet d'étude « le septennat de 1969 à 1974 ».
Il s'agit d'un cours particulièrement clair, exhaustif et structuré.
Voici le plan du document :
Introduction.
I. L'après-gaullisme
A. La succession présidentielle
B. « Ouverture » et « Nouvelle société »
II. Les grandes manœuvres partisanes
A. Les stratégies des oppositions
1. L'unité de la gauche
2. L'ultime tentative d'opposition centriste
B. Les tensions majoritaires et le tournant conservateur
1. L'UDR et ses alliés
2. Le tournant conservateur
Conclusion.
[...] Le mandat de secrétaire général de Guy Mollet arrive à expiration et une politique d'union de la gauche est affirmée entendant un dialogue avec le PCF. Alain Savary, favorable à des négociations rapides l'emporte sur Pierre Mauroy, partisan d'un dialogue prudent «sans illusions»). François. Mitterrand dans la CIR milite pour un rééquilibrage de la gauche. En juin 1971 se tient le congrès d'Epinay où la CIR se rallie. Un débat entre Alain Savary et François Mitterrand sur l'attitude à adopter face au PCF : alors qu'Alain Savary est favorable à un accord rapide, François Mitterrand préconise un renforcement préalable du PS. [...]
[...] Une politique de concertation était mise en place. L'Etat incitait les entreprises à le suivre (voie contractuelle) et entretenait des contacts avec les organisations syndicales. Des contrats de programmes étaient pris avec les entreprises nationalisées. Salaires : SMIC (janvier 1970) et mensualisation. Les lois de 1970 sur la formation professionnelle. Pourtant, une « morosité » sociale perdurait. Le gouvernement a une attitude libérale avec l'information : le ministère de l'information est supprimé et fait fusion avec le porte-parole du gouvernement. [...]
[...] Cette situation est aggravée encore par l'union de la gauche et la hantise des élections de 1973 alors que les élections de 1971 ont montré une certaine stabilité électorale (pas de continuité de la poussée conjoncturelle de mai 1968). De plus, des échecs retentissants à des élections partielles tels que la défaite à Nancy et celle de Maurice Couve de Murville dans les Yvelines face à Michel Rocard. La dynamique anti-gaulliste peut encore fonctionner. Pour casser la dynamique de groupement de l'opposition, Georges Pompidou croit jouer un bon « coup » en annonçant un référendum sur l'élargissement de la Communauté Européenne (ratification).à la fin de sa conférence de presse du 16 mars 1972. [...]
[...] Dès le 21 septembre 1972, Georges Pompidou avait livré une conception claire du rôle de l'information télévisée : « Qu'on le veuille ou non, le journaliste de la télévision n'est pas tout à fait un journaliste comme les autres. Qu'on le veuille ou non, la télévision est considérée comme le voix de la France et par les français et par les étrangers ». Lancés en 1970, des propos très proches n'avaient pas été relevés, là ils soulèvent de nombreuses critiques. L'UDR est toujours aussi tentée par la grogne. [...]
[...] VIE POLITIQUE FRANÇAISE LE SEPTENNAT INACHEVÉ (1969-1974) Introduction. Le départ immédiat du général de Gaulle fit subir un nouveau test aux institutions peu de temps après la crise majeure du régime. L'intérim en attendant les nouvelles élections législatives était assuré par le président du sénat : Alain Poher. La situation est d'autant plus paradoxale que le président de la République par intérim fait partie de l'opposition et du Sénat qui a fait campagne pour le non. Alors que la majorité se trouve exclue du centre du pouvoir, cet intérim prend des allures de liquidation du gaullisme avec le congédiement de Jacques Foccart de l'Élysée, le rappel à l'ordre de Michel Debré et les consignes d'impartialité de l'ORTF. [...]
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