Poincaré naît en 1860. Il est républicain, modéré et libéral mais de tradition laïque. Progressiste, il sera trois fois ministre en 1893 et 1895, mais ne suivra pas Méline à droite. Dreyfusard, il s'abstint cependant à ce sujet, se démarquant ainsi des progressistes, devenant chef de file des « républicains de gauche ». Il refusera la présidence du Conseil en 1899. Il soutiendra Waldeck-Rousseau jusqu'en 1902 mais s'abstiendra devant le laïcisme de Combes. Il apparaîtra aux Finances sous le cabinet de Sarrien en 1906, puis se retirera pendant 5 ans.
En 1912, il devient président du Conseil et s'entoure de Millerand, Delcassé, Bourgeois et Briand. Il est élu Président de la République en 1913. Il contribuera à faire voter l'impopulaire « loi des trois ans », ce qui explique la victoire législative de la gauche en 1914. Il se rendra auprès de Nicolas II en Russie en juillet 1914, prouvant ainsi la solidité et la fermeté de l'alliance franco-russe...
[...] Le parti radical est dans l'opposition. La droite s'en trouve raffermie et Poincaré conserve les grandes lignes de sa politique, malgré la critique contre la réforme sociale et la laïcité exprimée par les radicaux, désormais ralliés aux socialistes. La fin d'un monde politique Vote du plan Young en 1929. Interminable débat sur la ratification d'actes au sujet des dettes envers les Etats-Unis. Poincaré veut faire adopter les accords de Washington sur les dettes à un Parlement qui y est hostile. [...]
[...] Poincaré et la stabilisation Quelques données biographiques Poincaré naît en 1860. Il est républicain, modéré et libéral mais de tradition laïque. Progressiste, il sera trois fois ministre en 1893 et 1895, mais ne suivra pas Méline à droite. Dreyfusard, il s'abstint cependant à ce sujet, se démarquant ainsi des progressistes, devenant chef de file des républicains de gauche Il refusera la présidence du Conseil en 1899. Il soutiendra Waldeck-Rousseau jusqu'en 1902 mais s'abstiendra devant le laïcisme de Combes. Il apparaîtra aux Finances sous le cabinet de Sarrien en 1906, puis se retirera pendant 5 ans. [...]
[...] Au sein de la gauche, les socialistes l'emportent sur les radicaux. Les scores des communistes sont importants. Les votes radicaux sont plus des votes poincaristes que des votes de gauche. Le coup d'Angers et le passage à l'opposition du Parti radical Les radicaux n'ont plus le rôle d'arbitres. Congrès du Parti Radical d'Angers en novembre 1928. Les amis de Caillaux et Daladier (président du parti depuis 1927) font voter une motion demandant la démission des ministres radicaux. Herriot arrive à leur arracher un délai un peu plus long laissé aux ministres radicaux. [...]
[...] Sentiment d'incompréhension et de rejet dans les milieux politiques. En 1927 est créé le Parti Autonomiste Alsacien-Lorrain. Ricklin et Rossé (députés du Haut- Rhin), condamnés et déchus, sont remplacés par deux autonomistes. Le débat est relancé, mais le gouvernement se bat contre le mouvement autonomiste, selon lui provenant de la propagande allemande. La tentative de stabilisation intérieure : les réformes de Poincaré La population doit s'adapter aux conditions d'après-guerre. Service militaire ramené à un an en 1928, car il y a une volonté de paix. [...]
[...] Le parti radical est dans une situation critique. L'échec du Cartel, de l'union des gauches est son échec. Sarraut est élu président du parti pour éviter un conflit Herriot-Caillaux. Daladier (ancien disciple de Herriot) est acclamé en 1927 par le clan Caillaux car il prône l'union des gauches. L'échec du parti conduit à une crise interne : les jeunes intellectuels radicaux forment les Jeunes Turcs s'expriment dans La voix en déplorant l'archaïsme du parti et en prônant une révision du radicalisme. [...]
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