Place des femmes, vie politique et sociale, XXe siècle, travail féminin, émancipation des femmes
Au début du siècle, il n'est pas facile d'évaluer le travail féminin, car les activités féminines (travaux agricoles, ménages...) ne sont pas comptabilisées.
Avec les mutations économiques de seconde révolution industrielle, les femmes vont accéder de plus en plus à des emplois salariés dans l'industrie (alimentaire, textile), puis dans le tertiaire (secrétaires, infirmières, institutrices). De plus, il y a encore une large répartition sexuée du travail : l'industrie lourde est effectuée par des hommes tandis que d'autres sont effectuées par des femmes, du fait de soi-disant « qualités naturelles ». De plus, les femmes sont souvent moins qualifiées, moins syndiquées et donc moins payées. La WW1 permet aux femmes de rentrer dans l'appareil productif lourd.
[...] Elle y affirme que l'on ne naît pas femme mais qu'on le devient. Le texte se veut novateur et veut lancer un mouvement pour la maîtrise de la maternité et la libération sexuelle. En 1967, la loi Neuwirth autorise la contraception. En 1970, le MLF (Mouvement de Libération des Femmes) est fondé à Paris. Le MLF lutte pour la généralisation de la contraception et le droit à l'avortement. En 1975, la ministre de la Santé de Giscard d'Estaing, Simone Veil, fait voter la loi légalisant l'IVG et permet à la Sécurité Sociale de rembourser les contraceptifs. [...]
[...] Cependant, le chômage touche toujours plus les femmes que les hommes et l'écart entre salaire reste très important en 1990 : 23%. II. Une lente affirmation des femmes en politique En 1920, la France est une seule démocratie à ne pas accorder le droit de vote aux femmes. Même si l'Assemblée vote pour, le Sénat (plus conservateur) vote contre : il y a blocage. Le mouvement suffragiste s'amplifie. En 1936, Léon Blum intègre trois femmes dans son gouvernement. En 1944, le CFLN (Comité National pour Libération Nationale) adopte le droit de vote des femmes à Alger. [...]
[...] Dès les années 1980, il se pose le problème de la parité : les femmes sont beaucoup moins représentés que les hommes aux postes électifs. La mobilisation est relativement rapide et la parité devient un enjeu crucial pour les féministes. Ainsi, en 2000, la loi sur légal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux est votée et oblige les partis politiques à présenter le même nombre de candidat sur les scrutins de listes (régionales, municipales) et incite les partis à faire de même pour les scrutins uninominaux (législatives) Les femmes accèdent aussi plus facilement au pouvoir exécutif : en 1991, Edith Cresson devient la première femme Premier Ministre sous Mitterrand. [...]
[...] La place des femmes dans la vie politique et sociale au XXe siècle I. Un siècle de travail féminin Au début du siècle, il n'est pas facile d'évaluer le travail féminin, car les activités féminines (travaux agricoles, ménages . ) ne sont pas comptabilisées. Avec les mutations économiques de seconde révolution industrielle, les femmes vont accéder de plus en plus à des emplois salariés dans l'industrie (alimentaire, textile), puis dans le tertiaire (secrétaires, infirmières, institutrices). De plus, il y a encore une large répartition sexuée du travail : l'industrie lourde est effectuée par des hommes tandis que d'autres sont effectuées par des femmes, du fait de soi-disant qualités naturelles De plus, les femmes sont souvent moins qualifiées, moins syndiquées et donc moins payées. [...]
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