Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, est né près d'Albi en 1741. Il fait de brillantes études de marine, ce qui le conduit à se battre contre les Anglais dès 1759. Nommé capitaine en 1780, il connaît une certaine renommée lors de la guerre d'Indépendance américaine en participant à la destruction des établissements anglais de la baie d'Hudson. En mars 1785, il apprend par le maréchal-de Castries, ministre de la Marine, qu'il a été choisi pour diriger une expédition. Le roi Louis XVI, passionné de géographie, désire approfondir les connaissances scientifiques sur les territoires du Pacifique. Prenant pour exemples les précédentes missions françaises confiées à Louis-Antoine de Bougainville et à Yves-Joseph de Kerguelen, il charge La Pérouse de procéder à un tour du monde.
[...] Alerté par les mêmes échos, Dumont d'Urville part de Toulon à la recherche de La Pérouse. Informé de la découverte de Dillon alors qu'il fait escale en Tasmanie, il prend aussitôt la direction du site. Arrivé à Vanikoro en 1828, dresse des conclusions identiques à celles de Dillon et fait ériger un monument à la mémoire des disparus. Il n'en reste pas moins qu'une seule épave est pressenti sur le site de la fausse passe Qu'est devenu l'autre bateau ? [...]
[...] En septembre 1791, deux bateaux, La Recherche et L'Espérance, placés sous le commandement de l'amiral d'Entrecasteaux, sont lancés depuis Brest à la recherche de La Pérouse. L'expédition ne remplit qu'une seule de ses finalités : l'exploration géographique. Son équipage ne retrouve pas La Pérouse et succombe au scorbut. Pendant ce temps, Louis XVI, sur l'échafaud, aurait demandé des nouvelles de son explorateur disparu. Une autre expédition, dirigée par Aristide Dupetit-Thouars, est lancée l'année suivante, mais elle n'atteint jamais les derniers secteurs traversés par La Boussole et L'Astrolabe. [...]
[...] En 2003, c'est un squelette entier qui est découvert. Son analyse permet d'affirmer qu'il s'agit d'un membre de l'expédition, âgé de 31 à 35 ans. Dans le but de l'identifier, son visage est reconstitué par la sculptrice Élisabeth Daynes. L'« inconnu de Vanikoro appartiendrait à l'état-major ou au comité scientifique d'un des deux bateaux, mais son nom reste un mystère. Enfin, en 2005, la remontée d'un sextant appartenant à La Boussole confirme bien le naufrage du bateau de La Pérouse et son lieu, sur le site de la faille Quant aux survivants du naufrage, il semble avéré qu'ils ont été massacrés par la population locale. [...]
[...] L'Alaska est rejoint en juillet 1786. Les courants violents dans une baie nommée port des Français provoquent la mort de vingt et un hommes, dont six officiers. Reparti vers le sud, La Pérouse atteint la région de l'actuelle Californie, puis gagne les îles Mariannes situées à l'ouest de l'océan. Passé par Macao, il reconnaît le détroit qui sépare les îles Sakhaline de Hokkaido le 2 août 1787. Le mois suivant, il atteint les rives du Kamtchatka. C'est à cet endroit que le jeune Barthélémy de Lesseps, qui participe à l'expédition, quitte La Pérouse et prend la voie terrestre pour apporter au royaume le premier volume du journal de bord. [...]
[...] La Pérouse - 1788 Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, est né près d'Albi en 1741. Il fait de brillantes études de marine, ce qui le conduit à se battre contre les Anglais dès 1759. Nommé capitaine en 1780, il connaît une certaine renommée lors de la guerre d'Indépendance américaine en participant à la destruction des établissements anglais de la baie d'Hudson. En mars 1785, il apprend par le maréchal de Castries, ministre de la Marine, qu'il a été choisi pour diriger une expédition d'un tout autre genre. [...]
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