Bombe H, Pax Atomica, course à l'armement, arme nucléaire, ordre international
Le respect de ce principe est la condition du maintien de l'équilibre bipolaire mais au-delà de ces principes, l'arme nucléaire, le souci d'éviter un conflit nucléaire a joué un rôle central dans le maintien de la paix. On évoque les impératifs nucléaires qui ont contribué à créer un ordre international stabilisé, pas nécessairement non violent.
L'utilisation de l'arme atomique au Japon a déclenché une nouvelle course à l'armement, une course qui a été menée principalement par les deux superpuissances. Première expérimentation soviétique de la bombe atomique le 23 septembre 1949, à partir de là, les superpuissances font une course pour maîtriser la bombe H, ce que font les américains en 1952 et les soviétiques plus tard.
[...] La paix atomique repose sur trois dimensions. a. la course aux armements L'utilisation de l'arme atomique au Japon a déclenché une nouvelle course à l'armement, une course qui a été menée principalement par les deux superpuissances. Première expérimentation soviétique de la bombe atomique le 23 septembre 1949. à partir de là, les superpuissances font une course pour maîtriser la bombe ce que font les américains en 1952 et les soviétiques plus tard. Les vecteurs balistiques représentent aussi une course dans laquelle les soviétiques ont une avance. [...]
[...] Les américains prennent conscience que leur territoire national est à la merci d'une attaque nucléaire soviétique. Dès lors la doctrine des représailles massives va perdre de sa crédibilité aussi bien aux yeux des soviétiques qu'aux yeux des alliés européens des E-U. Pour cela est formalisée en juin 1962 l'idée d'une riposte graduée. Pour éviter d'avoir à choisir entre laisser les soviétiques attaquer l'Europe sans réagir et une destruction massive des deux camps, les américains décident d'adapter leur riposte. En cas d'attaque limitée des soviétiques en Europe, la nouvelle doctrine avait pour but d'éviter le déclenchement automatique d'une apocalypse nucléaire. [...]
[...] Pour conjurer ce risque, s'ouvre en 1969 les négociations de SALT. Ces négociations aboutissent le 26 mai 1972 avec le traité SALT I qui prévoit que les américains et les soviétiques s'engagent à ne pas améliorer leurs instruments de défense antimissile, dans le but de préserver la destruction mutuelle assurée (MAD). Cette possibilité est le cœur de la dissuasion nucléaire. Il sera suivi d'un traité SALT II le 18 juin 1979 qui prévoit des plafonds de missiles plus complets. Sur la qualification des traités SALT, ce ne sont pas des accords de désarmement mais des accords pour l'acquisition concertée de nouvelles armes. [...]
[...] La possibilité d'une riposte américaine est donc beaucoup plus crédible. Pour les européens, la dissuasion américaine gagne en crédibilité. Les E.-U. désormais affirme qu'ils ne sont pas prêts à subir des dégâts trop importants pour défendre l'Europe. Les soviétiques ont calé leur doctrine sur celle des américains. Ainsi la crainte d'un conflit nucléaire a permis de maintenir un équilibre pacifié entre les deux superpuissances. c. les négociations de maîtrise des armements L'équilibre pacifié entre superpuissances nucléaires a cependant certaines faiblesses. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture