Dès le départ l'Etat joue un très grand rôle dans la conservation du patrimoine, sous l'AR jusqu'à maintenant. Au XIXe = lutte entre l'Etat cherchant a créer un système institutionnaliser, et de l'autre des sociétés savantes au niveau de chaque provinces qui auraient aimé une structure plus fédératrice, l'Etat n'aurait été que secondaire (...)
[...] Il est l'architecte qui symbolise le plus le concept de restauration des monuments. Il est élu inspecteur général des monuments diocésains. Architecte, il est passionné par le Moyen Age. Au début de sa carrière il prône une restauration légère, mieux vaut l'entretien, en cas de restauration cela doit être à l'identique : mêmes matériaux, mêmes techniques . Peu à peu sa pensée évolue, restaurer un édifice c'est le refaire dans un état complet même si celui-ci n'a jamais existé A la fin du XIXe siècle, Viollet-le-Duc est encensé avant d'être décrié par la suite. [...]
[...] Resté peu de temps il ne passera pas à la postérité. Dès 1834 il est remplacé par Prosper Mérimée. Il doit d'abord faire un inventaire du monument et ensuite alerter l'Etat pour leur conservation. En 1833 Vitet réclame une loi sur les monuments, il faudra attendre 1887, l'Etat rechigne à faire des lois. Prosper Mérimée (1803-1870) est celui qui va réellement lancer la fonction. C'est un écrivain (Colomba, ) et un historien (Chronique du règne de Charles IX, C'est l'anti-fonctionnaire, il ne colle pas au profil de sa fonction, c'est un dandy (jeune oisif fréquentant les cafés et le milieu de la bohême), un romantique. [...]
[...] Il devra en faire un rapport au ministre de l'Intérieur, Guizot. Il sera payé francs, sera correcte mais pas énorme. En octobre 1830, un décret créer officiellement cette fonction. En 1832, Guizot passe à l'Instruction publique. HISTOIRE ET POLITIQUE Il explique à Louis Philippe qu'un pouvoir à toujours besoin de se fonder sur une légitimité et donc sur l'Histoire. Dans ce cadre il ne peut se détourner de l'Ancien Régime, de la Révolution, de l'Empire Louis Philippe est à la recherche de légitimité. [...]
[...] Ils sont fascinés par la mort et que tout est appelé à la destruction et à la disparition. Ayant cette peur, ont va les retrouver dans la restauration. D'autant plus facilement qu'ils ont le goût des ruines et de l'Histoire. Chateaubriand s'installe beaucoup aux monuments, on prétend que c'est lui qui a constitué la catégorie du neuf comme quelque chose de laid. Pour lui, un monument est vénérable qu'à partir du moment où il a une histoire, alors seulement il a une aura. [...]
[...] III- LES GRANDS DÉBATS CONCERNANT LA RESTAURATION Dès 1834, Mérimée écrit que les réparateurs sont parfois plus dangereux que les destructeurs : dénaturation. Il y a deux écoles : les Romantiques et les Restaurateurs. Un des cas les plus problématique est celui de la Basilique de Vézelay (l'Eglise de la Madeleine de Vézelay) (voir polycopie). Le métier d'architecte des Monuments Historiques n'existe pas encore, on ne sait pas restaurer et il faut tout apprendre. En 1834, Mérimée alerte la Commission sur l'état dramatique du monument. [...]
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