Sur le plan politique, une révolution est la suppression de manière brutale et parfois sanglante de l'ordre établi et du régime politique en place ainsi que son remplacement par une autre forme de gouvernement. Le propre de la révolution par rapport à une révolte, une insurrection, une réforme ou un coup d'État est l'instauration de manière irréversible d'un ordre nouveau. Ce qui importe est avant tout l'ampleur et la rapidité des changements.
Il existe ainsi des partis, c'est-à-dire des associations de personnes constituées en vue d'une action politique dont le but est la révolution. Ces partis sont des partis d'extrême gauche qui ont pour but de supprimer le système économique et social actuel pour le remplacer par un système socialiste, communiste ou encore anarchiste.
[...] MOLLET qui milite pour la lutte des classes et qui va réaffirmer un programme révolutionnaire par hantise de la concurrence communiste. On tente ainsi de rallier les ouvriers. =>donc des relations étranges où SFIO et PCF s'affirment comme des partis révolutionnaires et son des frères ennemis mais ils vont être contraints de s'allier sous le Front populaire. En 1947 véritable rupture entre les deux partis lors du tripartisme sous la IVe. II. De 1947 aux années 1960 : le PCF s'affirme comme le seul vrai parti révolutionnaire dans la vie politique française L'âge d'or du PCF le PCF est exclu du gouvernement de la IVe République en 1947 (Indochine, grèves Renault, sabotages) alors que débute la Guerre froide malgré leur succès aux élections de 45 devant les socialistes). [...]
[...] La SFIO se discrédite également, car seuls 29 députés socialistes, dont BLUM, refusent de voter les pleins pouvoirs à Pétain. De plus, une grande partie des élus sont pacifistes et approuvent l'armistice comme ils avaient approuvé les accords de Munich donc la SFIO se compromet dans la chute de la IIIe république. En 1941 la résistance redresse l'image des deux partis, mais cela se fait surtout au profit du PCF. (Futur parti des fusillés En 1946 la SFIO qui a pris part à la résistance place à sa tête G. [...]
[...] Mais la SFIO conserve néanmoins une forte majorité des élus. Des relations ambiguës entre SFIO et SFIC jusqu'en 1947 situation se dégrade pour le PCF qui n'a plus que adhérents en 1932 et aux élections : 20,5% pour la SFIO et seulement pour le PCF. Cette perte de terrain des communistes est causée par leur application de la ligne du Komintern depuis 1928 qui les contraint à s'opposer à tous les autres partis les accusant de sociaux-traitres la situation est difficile pour la SFIO malgré tout puisque BLUM est tiraillé entre d'une part ne pas se laisser déposséder des idées révolutionnaires par les communistes et d'autre part la volonté de s'allier avec les radicaux sans toutefois trouver un terrain d'entente concernant les politiques économiques et sociales. [...]
[...] Aujourd'hui les partis révolutionnaires sont minoritaires, il reste des partis trotskistes comme LO, NPA ou parti des travailleurs, mais ils sont très minoritaires, ils ne représentent rien dans la politique française (entre 5 et à eux trois). Il existe encore des groupes anarchistes très minoritaires. Conclusion Alors qu'il existait deux grands partis révolutionnaires très influents avant la Seconde Guerre mondiale, ces deux partis ont progressivement abandonné un programme révolutionnaire inapplicable à commencer par la SFIO dans les années 1960 puis le PCF qui adoptera un programme de gouvernement. [...]
[...] Des partis révolutionnaires aujourd'hui ? I. De 1920 à 1947 La situation des partis révolutionnaires après le congrès de Tours congrès de Tours : création de la SFIC (qui devient PCF à la Libération) à cause de divergences au sein de la SFIO à propos de l'adhésion ou non à la IIIe internationale communiste (Kominteren voulu par Lénine pour propager le modèle de la révolution russe aux autres PC). Une minorité de droite de la SFIO menée par L. BLUM refuse, car les conditions de cette IIIe internationale enlèvent toute indépendance vis-à-vis de Moscou (ils obtiendront un peu plus de 1000 voix). [...]
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