ce cours parle des limites de la ville, et des capitales régionales
[...] A proximité de la ville, on va avoir des cultures laitières et maraichage pour la consommation des citadins. Plus loin, on va avoir la sylviculture (bois), encore plus loin on a le blé car il peut voyager plus loin. Enfin, le plus loin possible, on a l'élevage, car il est possible de le déplacer dans la ville et tuer sur place, don il n'y a pas de problème de conservation. Modèle de Christaller : principe de marché : les villes au même niveau hiérarchique sont disposées au sommet de triangles équilatéraux, qui dessine autour de chaque ville une zone d'influence. [...]
[...] A l'inverse, Louviers est très connecté à Rouen. Les aires d'approvisionnement sont spécialisées. Par exemple, tout le bétail de Paris va être acheté à Poissy ; Corbeil (=pain) ; Essonne (=papier) ; Saint-Denis (=draperie). Toutes les petites villes n'ont pas la même interaction avec Paris (ex : la draperie de Saint Denis est articulée avec toute la région, et non qu'avec Paris). A Rouen, la centralité de la ville semble plus limitée, c'est souvent la ville moyenne la plus proche. [...]
[...] A l'extérieur du rempart on a des faubourgs lorsque dans la ville on n'a plus de place. Les faubourgs payent l'impôt alors qu'ils ne sont pas dans les bourgs. Pourtant, pour les bourgs de Saint-germain des Prés, qui ont été coupé en deux par la muraille, il y a une négociation de paiement d'impôt, cela dépend des années. Chercher les densités, en reportant le nombre de contribuables sur des zones définies. Les zones les plus denses de la ville du MA, c'est deux fois plus dense que les zones actuelles, mais aussi dans un habitat plus bas. [...]
[...] Sur une cinquantaine d'agglomérations, seules une vingtaine peuvent être qualifiée de villes. L'arrière-pays de Rouen est quadrillé par une vingtaine de villes secondaires dans un rayon de 60km. La domination socio-économique de la grande ville Ces petites villes sont autonomes, sauf qu'elles ne sont pas loin d'une grande ville, et on a une relation asymétrique dans les actes notariés. Dans tous ces contrats, on voit que dans elles mentionnent un parisien. Les parisiens sont surreprésentés dans les échanges avec ces villes. [...]
[...] Après les périphéries urbaines, on peut le définir par les léproseries, car un lépreux ne peut pas habiter en ville, on pense qu'ils sont contagieux, mais ils vivent quand-même à côté de la ville. Selon la religion, ils sont impurs, pécheurs. A Paris, on a 2 léproseries : au même endroit par rapport à la ville. Ils sont sur les axes principaux, avec une logique économique (bcp de circulation = profitable pour les mendiants) et en hauteur, au-delà du terroir plat de la ville. Plus loin, on a par exemple la zone où les citadins possèdent des propriétés. Cet espace est dans une zone de 10km autour de la ville. [...]
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