Pain de chaque jour, France qui a faim, marché noir, Seconde Guerre mondiale, Ministère du Ravitaillement, Occupation
La création, par les difficultés d'approvisionnement, la pénurie -> marché noir. C'est la naissance d'une nouvelle économie, d'un nouveau regard sur la société. Ce marché parallèle fournit au prix fort des vivres, de l'essence. Il nait justement par le manque de moyens des communes. Ainsi que pour pallier au reflux de l'exode par la création de « taxi clandestin » que les privilégiés payent au prix fort.
-> Réactivation des inégalités sociales, retour d'une hiérarchie sociale dans ce bouleversement.
[...] N.B : ce phénomène est plus localisé dans les villes que dans les campagnes. A l'échelle nationale et européenne, les allemands profitent de leurs situations d' occupants pour soustraire une masse colossale de richesse, et par conséquent s'enrichir grassement en les revendant. Exemple du réfugié russe Szokolnikoff, principal fournisseur du bureau d'achats Reichfuhrung S.S, a encaissé 2 milliards de profits. Cependant taxations, interdictions, restrictions vont s'amplifier et créent dans le pays une psychose de hausse, un phénomène spéculatif de stockage ( On achète parce que, demain tout sera plus cher, on acète parce que demain tout manquera La France pendant les 4 ans d'Occupation va se trouver en situation d' anarchie alimentaire La création des Services du Ravitaillement : un Ministère du Ravitaillement en 1940. [...]
[...] Quelles sont les conséquences des restrictions ? Sur le plan moral elles entrainent une perdition des valeurs reçues. Des millions de foyers sont dans l'impossibilité de faire vivre leur famille, avec des salaires insuffisants, l'ouvrier et le fonctionnaire se débrouillent cf. Système D dans la littérature. Le commerçant devient roi et fait fortune au marché noir (à échelle locale), le paysan (moral) se laisse emporter par un vent de trafic et chacun légitime comme il le peut une illégalité plus ou moins profitable ( Toutefois c'est une solidarité générale qui semble se détacher selon Amouroux. [...]
[...] Une partie de la population : des millions de foyers sont esclaves de l'épicier, du boulanger, du boucher etc ( situation de dépendance. Société haineuse, tremblante, révoltée ( les enfants apprennent à voler pour manger, les pères et les mères procèdent à de véritables tours de forces pour s'alimenter ( sur la riche terre de France, des millions d'hommes et de femmes découvrent en quelques semaines qu'ils se retrouvent réduits à la condition d'Hindous (cf. violence infra-familiale, barbarisme sauvages, miséreux Aussi la Terre de France est-elle si riche que ça ? [...]
[...] Renaissance du clientélisme. On redécouvre le troc. On dit dans le parler populaire : Donne-moi de quoi que t'as, je te donnerai de quoi que j'ai On échange, selon les statisticiens, deux kilos de pain contre un litre de vin. Un kilo de beurre contre quatre paquets de cigarettes. On paie les commerçants et artisans en lait, en beurre, en œufs, en lapins etc . Les conséquences sociales des restrictions, du rationnement et des privations sous l'Occupation. (40-44). Nouveau seuil de violence, d'anarchie sociale (dans les vols de nourriture dans les épiceries, granges, directement aux champs, les bagarres et bousculade dans les queux, les dénonciations (juste pour la nourriture aux commissaires du ravitaillement on parlera après des dénonciations (juifs, trahison pour déportation dans conflits d'intérêts etc De plus note l'omniprésence de la justice, des contrôles aussi certains contrôleurs ne sont pas tendres et appliquent mot à mot la loi du rationnement ( climat de tension et de suspicion. [...]
[...] Le pain de chaque jour : une France qui a faim. La création, par les difficultés d'approvisionnement, la pénurie (marché noir. C'est la naissance d'une nouvelle économie, d'un nouveau regard sur la société. Ce marché parallèle fournit au prix fort des vivres, de l'essence. Il nait justement par le manque de moyens des communes. Ainsi que pour pallier au reflux de l'exode par la création de taxi clandestin que les privilégiés payent au prix fort. ( Réactivation des inégalités sociales, retour d'une hiérarchie sociale dans ce bouleversement. [...]
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