Le pacifisme est un courant de pensée qui apparaît bien avant le XXe siècle. Depuis que la guerre existe, sous une forme ou une autre, il y a toujours eu, dans des proportions diverses, des gens qui se sont opposé à la violence et qui ont voulu défendre la paix plutôt que d'accepter la fatalité de la guerre. Dans son dictionnaire des idées reçus, Gustave Flaubert note : « guerre. Tonner contre ». Le choix se situe en effet entre défendre sont point de vu l'arme à la main ou par la négociation et l'entente. Il est certain que cette dernière solution a depuis longtemps été envisagée. Ce qui change en fait, est l'ampleur que prend l'idéologie qui devient un véritable mouvement. Les raisons historiques sont évidemment au premier plan...
[...] Il s'agit de se demander jusqu'à quel niveau on va accepter les concession, jusqu'on sont-ils acceptables et que faire si on décide de ne plus jouer le jeu des bellicistes. Beaucoup considèrent que la paix doit être défendu par les armes de même que la liberté et que ce n'est pas en devenant des esclaves qu'on va préserver la paix. En 1939, on voit donc déjà les prémices, bien timides encore il est vrai, de ce qui va former la résistance pendant la guerre. [...]
[...] Il ne s'agit évidemment pas des mêmes personnes d'autant plus que ceux qui s'opposent à la guerre à tout prix sont souvent prêts à négocier avec les nazis. La question majeur et la plus problématique autour des hommes politiques pacifistes en 1939 est celle des Sudètes et de la Tchécoslovaquie. A ce sujet, on parle souvent de trahison des démocraties, de lâcheté et de rupture de serment. Ce pacifisme a été très mal vécu par ces gens qui considéraient, avec raison puisque le traité de Versailles les en assurait, que le Royaume-Uni et la France étaient ses alliés et qu'ils pouvaient compter sur eux. [...]
[...] Pour ceux qui l'on perdu, il y a très peu de pacifiste car le sentiment de revanche reste vivace. Quant à ceux qui ont gagné la guerre en 1918, on peut se demander si ce pacifisme n'est pas en premier lieu alimenté par une lassitude générale et une mollesse devant un engagement. On peut même peut-être parler avec raison de peur de la guerre tant le traumatisme de la première guerre mondiale a été importante. Ceci est surtout valable pour la France et la Grande Bretagne. [...]
[...] Le pouvoir politique se trouve donc paralysé d'autant plus que les personnalités au pouvoir en 1939 manque du charisme nécessaire pour gérer une telle situation. III) le rôle des pacifistes dans le cours des évènements La problématique se trouve déjà dans la définition du pacifiste de 1939. En fait on ne peut pas parler du pacifiste mais des pacifistes car devant la guerre les visions sont tellement différentes, les intérêts tellement divergentes qu'on ne peut pas regrouper les pacifiste en un seul bloc. La question du pacifisme ne doit pas se limiter à l'Europe de l'ouest même si elle y est souvent associée. [...]
[...] En tout cas l'attitude des pacifiques en 1939 a eu un fort impacte sur l'image de l'Europe sur la scène internationale. En effet, la plupart du temps, que ce soit une bonne ou une mauvaise interprétation des faits, ce pacifisme a été vu comme une lâcheté et une impuissance a réagir et a se protéger soit même. Le prestige de l'Europe en sorte indéniablement affaiblit et de cela les pacifistes de 1939 sont responsables. Il leur aurait en effet incombé de réagir devant la menace lorsqu'elle est devenue aussi explicite que cette année là. [...]
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